Andrea Mifsud, l’éclaircie niçoise

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Les trois rescapés du Team Nice Métropole Côte d’Azur avaient le sourire, dimanche midi, au cœur de la Citadelle Saint-Elme de Villefranche-sur-Mer - photo ci-dessous -. Se présenter sur le podium protocolaire en trio faisait tout de même mauvais genre, à domicile, pour une formation qui avait perdu pas moins de quatre éléments la veille, lors de la première étape du Tour des Alpes-Maritimes. “On a connu des ennuis mécaniques, des chutes et des hors-délais”, raconte Andrea Mifsud. Qu’à cela ne tienne : le Franco-Maltais, qui avait déjà brillé l’an passé sur cette même épreuve qui lui est chère (lire ici), comptait bien se mettre en évidence et faire briller le maillot des siens sur la désormais traditionnelle étape tracée de la Côte d’Azur jusqu’à Vence.

“On avait pour consigne d’aller dans l’échappée”, raconte Andrea Mifsud. Comme l’avaient fait Damien Girard et Jaakko Hänninen vendredi, lors de la Classic Var. Mais les Bahrain Victorious ont fait exploser la course dès les cinq premiers kilomètres, dans le Col d’Eze. Très vite, cinq pelotons se sont formés et Andrea Mifsud s’est un temps retrouvé en chasse patate, entre les deuxième et troisième groupes - photo ci-dessus -, contraint de produire un gros effort à froid. “Tout le monde essayait de mettre des coureurs devant et de faire mal aux Astana pour le général. C’était très difficile, c’est monté super vite. Mais je me suis accroché”. Et il est parvenu à rentrer, comme beaucoup, à la faveur d’une temporisation.

Dans la montée de Châteauneuf, et alors que les Niçois perdent entre-temps le Champion de Finlande sur incident mécanique, Andrea Mifsud est une nouvelle fois décramponné. “J’étais avec Dorian Godon notamment, et on a réussi à rentrer là encore”. Après avoir fait l’élastique à de multiples reprises sans ne jamais rien lâcher, le résident du Mouans-Sartoux, tout près de là, trouve les ressources pour aller faire le sprint dans la ligne droite finale, alors qu’il ne reste qu’une petite trentaine de concurrents à l’avant. “J’ai réussi à produire un beau sprint malgré tous les efforts de la journée et le fait que j’étais seul de l’équipe pendant 70 bornes”. Il a ainsi pris la roue de Joe Blackmore, le dernier vainqueur du Tour de l’Avenir, pour aller chercher un bon Top 5 (voir classement). “C’est très positif de conclure cette course, sur nos terres, de cette façon. C’est vraiment chouette et très encourageant pour la suite”.

 

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