Classique Puisaye-Forterre : Les réactions

Crédit photo Noémie Morizet

Crédit photo Noémie Morizet

Louka Matthys (Dunkerque Grand Littoral) a remporté en solitaire, ce dimanche, la deuxième édition de la Classique Puisaye-Forterre-Souvenir Philippe Gerbault (Élite Nationale), disputée entre Saint-Fargeau et Toucy (Yonne). Après 170 kilomètres de course, il a devancé Justin Ducret (Charvieu-Chavagneux IC) et Kévin Le Cunff (Dunkerque Grand Littoral). Louka Matthys succède à Rémi Huens au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Justin DUCRET

2e - notre photo

« J'étais dans l'échappée de 20 coureurs qui est partie au début. On s'est fait arrêter en raison d'une erreur de parcours. Puis on est repartis et un petit groupe est revenu. On était alors 29. En arrivant sur le circuit final, ça a commencé à attaquer de tous les côtés. Il n’y avait plus que Quentin Bezza et moi-même de l’échappée matinale. On était quatre de l’équipe. C’est sorti de partout. Dans le final, je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un devant. J’ai demandé à Quentin de m’emmener au sprint. Je me sentais bien même si dans la bosse, c’était un peu difficile, j’ai réussi à passer à chaque fois. Je lance mon sprint aux 500 mètres. J’arrive pour la 2e place en pensant avoir fait 1er, c’est dommage. J’étais persuadé que j’arrivais pour la gagne. Je traînais un peu derrière car j’avais un peu de mal dans la bosse, donc je ne voyais pas trop ce qui se passait devant. C’est une mésentente de l’équipe qui fait que j’arrive pour la 2e position.

Le bilan de ma saison est très positif. J’ai été présent du début à la fin. Pour une fois, j’ai eu de la chance car je n’ai pas eu de problèmes de santé ou de chute. J’aurais bien voulu gagner une Élite. J’espère que la saison prochaine sera au minimum identique. Mon année 2022 est terminée, je participerai peut-être à quelques Gravels si j’en trouve ».

Portrait de Kévin LE CUNFF

3e

« Il y a eu une échappée assez dangereuse d'une bonne vingtaine de coureurs. On ne s'est pas affolé, on en avait un devant. Puis, il a crevé donc on n'était plus représenté. On connaissait la course car on l'avait faite l'an dernier. Il y avait une longue bosse dans les champs très dégagée avec du vent de côté. En compagnie de Louka Matthys, on fait l'effort à ce moment-là. On rentre sur l'échappée. Ensuite, il y a un autre groupe qui rentre. On se retrouve à 30-40 sur le circuit final. Ça s'est fait à l'usure. Mon coéquipier (Louka Matthys) sort à 40 kilomètres de l'arrivée. Ils font un raid à deux et j'arrive pour la place de 3e. C'est un bon week-end (3e déjà hier à Paris-Chalette-Vierzon, lire ici, NDLR). Ce n'est pas grave que je fasse 3e vu que l'équipe gagne avec Louka. C'est le principal. Il me reste Paris-Connerré sur la route. Ensuite, j'irai aux Championnats du Monde handisport sur piste ».



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