Lewis Askey n'était pas sur son terrain ce samedi lors de la deuxième étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1) mais il a pourtant pris la poudre d'escampette. "Ce n’était pas vraiment mon boulot. Nous avions deux gars qui pouvaient aller dans l’échappée. Mais s’ils n’étaient pas présents à la bonne place au bon moment, c’était à moi d’y aller. L’équipe tenait absolument à avoir quelqu’un devant", déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Groupama-FDJ.

Comme sur la Ronde de l’Isard en fin de saison dernière (lire ici), l’escapade du Britannique de 20 ans n’a pas fait l’unanimité dans le peloton. "Quelques gars ont commencé à être en colère et m’ont dit que je n’étais pas autorisé à aller dans l’échappée. Quand on me dit ça, ça me motive encore plus à y aller". Il s’est retrouvé à l’avant en compagnie de quatre coureurs, Lilian Calmejane (AG2R Citroën Team), Jonas Rutsch (EF Education-EasyPost), Jonathan Couanon et Maxime Urruty (Nice Métropole Côte d’Azur). “Je savais que ça allait être compliqué. Je me suis fait lâcher trois bornes avant le sommet de la Côte d’Aspremont (à 60 kilomètres de l’arrivée, NDLR). C’était très escarpé pour moi. Je n’aime pas quand les montées dépassent les deux kilomètres“.

Vendredi, lors de la première étape, l’Espoir 3 avait chuté sans gravité. Il s’agit de sa deuxième course de la saison après le Tour de la Provence. “Je n’étais pas prévu. On m’a appelé la veille. Je ne suis pas dans la même forme que l’an passé. Mais je suis sûr que ça reviendra“. Le week-end prochain, il devrait participer au week-end d’ouverture en Belgique à l’Omloop Het Nieuwsblad (1.UWT) et à Kuurne-Bruxelles-Kuurne (1.Pro). “J’ai un très bon programme de Classiques. Je suis vraiment là pour apprendre. Je suis si jeune. Je veux apprendre et ne pas me mettre de pression. Je me donne quatre ans pour être devant“, conclut Lewis Askey.