Guillaume Van Keirsbulck était près de porter un maillot noir

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

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Au Tour du Limbourg (1.1), lundi, Guillaume Van Keirsbulck disputait sa deuxième course de la saison sous le maillot d'Alpecin-Fenix. Le Belge de 30 ans fait partie de la structure Continentale de développement mais grâce à la règle du panachage, il a pu rouler à nouveau avec la ProTeam comme il l'avait fait au Tro Bro Léon (1.1) une semaine auparavant. "Ça fait du bien d'être de retour", commente-t-il pour DirectVelo. S'il n'a terminé aucune de ces deux courses, l'essentiel est ailleurs. Le plus important est de trouver le bon coup de pédale. "Je me suis bien entrainé mais je manque de rythme. Je l'ai senti au Tro Bro Léon. J'étais bien placé à l'entrée des ribins, mais après 170 kilomètres, ça a commencé à tirer. Pour le moment, je veux juste monter en puissance et bosser pour l'équipe".

C'est le rôle pour lequel le vainqueur du GP Samyn 2017 a été recruté d'abord pour la Conti en 2021 puis la ProTeam en 2022. "Mathieu Van der Poel, avec lequel je m'entends bien, me voulait dans l'équipe pour les Classiques. Ça n'a pas été possible cette saison. A Tirreno-Adriatico, il m'a dit que ça pouvait s'arranger. J'ai rencontré les frères Roodhooft et nous sommes tombés d'accord rapidement. Je serai sur des ProSeries, des Classes 1 et 2. Que ce soit avec la Conti ou la ProTeam, tant que je peux courir, je suis content".

Un retour au premier plan pour celui qui avait déjà envisagé de rouler en individuel. "Dans ma tête, c'était clair. J'allais porter un maillot noir sur les kermesses et essayer de me distinguer dans ces courses pour trouver une équipe. Je suis content de ne pas devoir le faire. Les derniers mois n'ont pas été chouettes. Je ne pensais pas que je me retrouverais un jour dans cette situation. J'ai parlé à plusieurs équipes, mais j'ai toujours entendu la même histoire : moins de budget pour les sponsors en raison de la crise de la Covid-19. Je ne remercierai jamais assez Alpecin-Fenix pour cette opportunité, grâce à eux, je peux toujours envisager de courir jusqu'à ma 35 ou 36e année".

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