La Soudal Quick-Step prête à repiéger les équipes françaises

Crédit photo Alexis Dancerelle / DirectVelo
Il y a eu Sylvain Chavanel en 2011, Rémi Cavagna en 2021 et Florian Sénéchal en 2022. Et il pourrait bien y avoir Paul Magnier en 2025. Bien qu’ayant un effectif réduit au départ, la Soudal Quick-Step arrive en Vendée avec l’ambition de décrocher un nouveau titre de Champion de France. Vainqueur à trois reprises depuis la fin du Tour d’Italie, le rapide isérois fait partie des candidats les plus crédibles à la victoire ce dimanche au Mont des Alouettes. "Je ne suis pas le grand favori, mais si je suis là dans le final, j’aurai un avantage avec ma pointe de vitesse”, imagine-t-il au micro de DirectVelo.
Valentin Paret-Peintre étant absent, il pourra compter sur le soutien du seul Antoine Huby. "Il va falloir être très malin, estime le Breton. On est jeunes tous les deux, mais on sait courir. Face aux grosses équipes, qui auront plus de coureurs, ce sera à nous de bien jouer nos cartes, de ne pas se faire piéger à cause d’une petite erreur". Il compte bien aider au maximum son leader sans se poser de questions. "Je vais surtout miser sur Paul (Magnier). Il est bien plus rapide que moi, il n’y a pas photo à ce niveau-là". Il faudra encore patienter avant de voir Paul Magnier à l'œuvre. "Mon objectif sera de ne pas trop me montrer. Il y a des équipes avec un gros collectif".
« JE ME SENTAIS VRAIMENT TRÈS FORT »
Les deux hommes arrivent en confiance. Paul Magnier, qui a quitté le Giro volontairement avant la dernière semaine, enchaîne les succès. "On a fait le bon choix avec l'équipe, je ne voulais pas devenir diesel. Le but était de garder ma force et ma vitesse". Il sent qu’avoir couru les deux tiers du Giro lui a fait passer un cap. "Je suis capable d'enchaîner de plus grosses charges d'entraînement. Je me sentais vraiment très fort sur les courses qui ont suivi".
De son côté, Antoine Huby avait bien débuté la saison en Australie, avant d’être renversé par une voiture à l’entraînement mi-février. "Ça m’a vraiment stoppé net, et j’ai manqué toute une période de courses qui compte énormément pour moi". Il pense notamment aux Strade Bianche et aux Classiques ardennaises. "Depuis peu, ça revient bien. Je ne me mets pas de pression, je sens que ça progresse. Je suis de mieux en mieux". Avec une idée claire en tête. "On courra pour la gagne ce dimanche".
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