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Guidon Chalettois : « Il faut tout le temps se battre »

Crédit photo Clara Foucher

Crédit photo Clara Foucher

Dimanche, le Guidon Chalettois sera au départ du Tour des 4B Sud-Charente, première manche de la Coupe de France N1. Avant cela, le club du Centre-Val de Loire a débuté sa saison dans le sud, aux Boucles du Haut-Var avant de courir à domicile au Challenge Cycliste des Trois Rivières et en Élite Nationale au Grand Prix de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Les coureurs de Stéphane Foucher et Thomas Delaloy comptent deux podiums. Ce dernier présente sa vision de la saison à DirectVelo.

DirectVelo : Comment avez-vous préparé votre saison ?
Thomas Delaloy : Nous avons fait deux stages. Nous sommes partis une première fois en décembre dans le sud, pour faire des bornes et un deuxième de dix avec les Boucles du Haut-Var et maintenant ça enchaîne tous les week-ends. Cette année, nous avons une bonne cohésion d'équipe. Les nouveaux connaissaient déjà l'effectif présent. L'intégration des nouveaux a été facile.

Vous misez beaucoup sur le début de saison ?
On sait qu'il faut être en forme dès le début. Courir après la forme, c'est très dur. C'est pour ça que nous avons fait deux stages, même si nos objectifs sont plus lointains.

« LES COURSES RÉGIONALES SONT IMPORTANTES POUR LA VISIBILITÉ DES PARTENAIRES »

Quels sont ces objectifs alors ?
À la base, nous avions le Tour du Loiret qui a été annulé. Il reste le Tour du Loir-et-Cher, le Tour d'Eure-et-Loir qui est, lui, reporté. On veut être présent sur toutes les grosses Élites sans oublier les courses régionales qui sont importantes pour la visibilité des partenaires.

Et pour les partenaires, les courses locales sont-elles plus importantes que la Coupe de France N1 ?
Un bon classement au général de la Coupe de France, c'est pas mal pour la visibilité mais les courses locales sont importantes pour eux et ils aiment bien qu'on les domine. On se doit de les dominer.

Est-ce que c'est facile de réunir le budget cette année ?
La fédération a augmenté le minimum de 50 000 euros (de 300 000 à 350 000 euros de budget minimum, NDLR), c'est encore plus dur. Nous avons des partenaires fidèles au club, ça aide. Mais il faut tout le temps se battre et aller chercher des partenaires. L'an dernier, nous n'étions pas loin du minimum de 300 000 euros, il a donc fallu le réaugmenter.

« LE CLUB EST BIEN GÉRÉ »

Est-ce que ça vous force à faire des économies sur le plan sportif ?
Nous avons l'habitude de regarder aux dépenses. Mais nous n'allons pas mettre en péril le bon fonctionnement de l'équipe. On sait que le club est bien géré et qu'on essaie de bien  gérer de notre côté le bon fonctionnement de l'équipe, tout en gérant les déplacements et les dépenses.

Il y aura le Chrono 47 en Coupe de France, allez-vous le préparer ?
On va se réunir plusieurs fois avant le contre-la-montre, trois-quatre fois. C'est une belle discipline. Sur les deux dernières années, on reste sur des bons résultats pour nous, aux alentours de la 13e place (13e en 2022, 15e en 2023, NDLR). On va essayer de progresser, un Top 10 ce serait bien.

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