Alexys Brunel : « Je me suis fait tordre par Cavagna »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Alexys Brunel n'avait pas de plan en tête avant le départ de la Drôme Classic (1.1). Mais les basses températures ont décidé pour lui. "Il faisait froid alors je me suis dit pourquoi pas aller dans l'échappée, sourit-il. Je n'avais rien prémédité même si je pensais m'échapper car ça me permettait de bien bosser". Après quinze kilomètres de course, il a pris place dans un contre en compagnie de Grégory Habeaux (WB-Aqua Protect-Veranclassic), Jérémy Leveau (Delko Marseille-Provence KTM), Robbert De Greef (Roompot-Nederlandse Loterij) et Thomas Degand (Wanty-Groupe Gobert). Le groupe a repris l'homme de tête, Rémi Cavagna (Quick-Step Floors). Les six fuyards ont compté jusqu'à 5'35'' d'avance.

A l'avant, Alexys Brunel se sent à l'aise. "Je n'en faisais ni trop, ni pas assez. Je passais mes relais comme les autres", estime-t-il pour DirectVelo Dans les deux premières montées d'Allex, le Nordiste mène l'échappée. Il pense même attaquer dans le troisième passage de ce mur. Mais Rémi Cavagna accélère 20 kilomètres plus tôt. Seul Brunel l'accompagne.

« UNE BELLE JOURNÉE DE TRAVAIL »

Il reste 85 kilomètres. Ils en feront moins de 20 à deux. Le rouleur de la QuickStep-Floors largue son dernier compagnon de fugue dès le pied du mur d'Allex. "Je me suis fait tordre par Rémi Cavagna, se marre Brunel. Mais c'est normal. Nous n'avons pas la distance dans les jambes, nous apprenons les 200 bornes. Pour le moment, on ne peut pas être présent jusqu'au bout sur ce type de course. Hier (samedi), j'étais présent jusqu'à la fin car je n'ai rien fait de la journée".

A 40 kilomètres de l'arrivée, le coureur du CC Etupes met la flèche. Il quitte la course avec le sentiment du devoir accompli. "Je suis content de mes sensations. J'étais là pour préparer les classiques. Je ne pouvais pas espérer performer ici avec un résultat. C'était une course de préparation. J'ai donné tout ce que je pouvais. Quand je me suis écarté, c'est vraiment que je n'avais plus rien dans les jambes. C'était une belle journée de travail", apprécie-t-il.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Alexys BRUNEL