Florent Pereira (Team Pro Immo Nicolas Roux) a remporté ce dimanche la 4e étape de l'Essor Breton (Elite Nationale). Après 146 kilomètres de course, il devance sur la ligne Matthieu Boulo (Team Pays de Dinan) et Thomas Girard (Creuse Oxygène Guéret). À la veille de l'arrivée finale à Rosporden, le vainqueur du jour livre ses impressions au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Ton équipe avait-elle prévu de passer une nouvelle journée à l'avant ?
Florent Pereira : On a essayé de gérer au mieux l'étape aujourd'hui. On avait Pierre (Bonnet) devant, dans la première échappée. J'ai vu que derrière, ça ne s'entendait plus trop au niveau du peloton, donc j'en ai profité pour suivre un groupe et partir à l'avant. On a réussi à rentrer sur l'avant de la course avec ce contre. Pendant ce temps, ça a semblé faire rideau derrière donc on s'est dit que c'était possible de jouer le général. Au début, je me suis plus préoccupé de l'étape que du général, et j'ai attendu les deux derniers tours pour penser à la victoire d'étape. Quand j'ai vu que ça ne rentrerait pas, je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire avec ma pointe de vitesse. Au sprint, j'ai fait ce que j'ai pu dans les 200 derniers mètres et ça a souri.

Dans le final, tu t'es retrouvé avec trois coureurs de l'Océane Top 16, comment as-tu géré cela ?
Il y avait deux possibilités : soit ils jouaient l'étape, et ils nous attaquent un par un, soit ils jouaient le général pour Paillot. La solution intelligente pour eux était de rouler à trois pour le général, et c'est ce qu'ils ont fait. Du coup, ça ne m'a pas vraiment inquiété. Après, bien sûr, à trois face à nous, ça peut faire peur. Mais le but du jeu était de ne laisser sortir personne parce qu'au sprint, avec Thomas Girard et Matthieu Boulo, qui ont aussi une belle pointe de vitesse, il fallait arriver groupé pour avoir une chance de l'emporter.

Te verra-t-on une nouvelle fois à l'attaque demain, pour le général ?
Il reste une dernière étape demain, et elle s'annonce difficile. C'est une nouvelle possibilité pour nous de faire quelque chose et de peser sur la course. Après, il faudra déjà récupérer de l'étape d'aujourd'hui, mais également des trois étapes précédentes qui ont été difficiles aussi. Demain est un autre jour, et on verra ce qu'il se passera...