Cinquième début septembre des 3 jours de Cherbourg, Fabien Grellier s’apprête ce samedi a participé à sa troisième épreuve de classe 2 après le Tour du Loir-et-Cher et la Ronde de l’Oise. "A Cherbourg, je m’étais plutôt surpris car j’y allais pour l’équipe et finalement ils se sont sacrifiés pour moi, explique-t-il à www.directvelo.com. Je n’avais pas de super sensations les semaines précédentes notamment sur le Challenge Mayennais." En effet, en formation de carreleur en apprentissage il a dû se résoudre à couper en août à raison de deux fois quatre jours. "Après Mareuil-Verteillac-Ribérac, j’ai eu un gros coup de barre cet été mais j’ai réussi à bien me repréparer pour la fin de saison sur les conseils de mon entraîneur au Vendée U Damien Pommereau", précise le coureur Espoir 1.

Pour cette première année parmi l’Elite, le coureur qui fêtera ses 19 ans à la fin du mois d’octobre s’est imposé à deux reprises, sur les Boucles Talmondaises et lors d'une étape du Tour de Mareuil-Verteillac-Ribérac, et a pris la 2e place d’une étape du Tour du Loir-et-Cher. Il compte également plusieurs entrées dans le Top 15 de courses Elite Nationale comme Manche-Atlantique ou encore le Nantes-Segré. "Cette saison est plutôt positive car je travaille à côté au moins 25 heures par semaines, indique-t-il. Ça me permet de couper du vélo et de ne plus être bichonné comme au Vendée U, et de découvrir la vie active hors cyclisme."

Alors qu’il s’est "épaté" sur le contre-la-montre de la seconde manche du Challenge National en prenant la 2e place, Fabien Grellier est également plutôt à l’aise dans les bosses. De là à jouer les premiers rôles ce week-end sur le Tour du Gévaudan ? Le Vendéen reste réaliste : "Cette compétition va être une découverte totale au vu des profils des deux étapes, on ne pourra pas se cacher. Je n’ai jamais fait de classe 2 avec des cols comme cela, je verrai bien !" D’autant qu’il ne se dit pas à 100% comme il pouvait l’être il y a trois semaines dans la Manche. Alors qu’il admet avoir appris à se placer notamment sur le Tour du Loir-et-Cher, il aborde plus sereinement la course où il côtoiera des coureurs professionnels. "J’aimerais bien finir l’année et prendre de l’expérience. Ensuite il sera temps de penser à Paris-Tours Espoirs et au Chrono des Nations", termine-t-il.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com