Une « triste journée » pour la FDJ-Suez-Futuroscope

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Quatre des six concurrentes de la FDJ-Suez-Futuroscope ont été impliquées dans des chutes lors des 30 derniers kilomètres de la deuxième étape du Tour de France Femmes. La plus sérieusement touchée est Marta Cavalli qui a dû abandonner. Stephen Delcourt, le manager de la formation française a fait le point pour DirectVelo quelques minutes après l'arrivée, devant le bus de sa formation. 

DirectVelo : Quelles nouvelles as-tu de Marta Cavalli ?
Stephen Delcourt : Elle souffre d’un traumatisme crânien. Elle a hésité à continuer et nous lui avons dit "non". Nous ne voulons pas jouer avec la vie de quelqu’un. Le cyclisme est une partie de la vie, mais pas la priorité. Le docteur et la physiothérapeute sont avec elle. Elles vont à l’hôpital pour passer un scanner.

« TRÈS INQUIET POUR NOTRE SPORT »

Elle a été violemment heurtée par Nicole Frain…
Je pense qu’elle ne l’a pas vue. Quand tu vois des images comme ça, ça fait très peur. Je suis très inquiet pour notre sport quand je vois ce genre de chute, pour la sécurité de nos coureurs. C’est comme un membre de notre famille qui a eu un accident. C’est une triste journée pour Marta surtout.

Comment expliques-tu toutes ces chutes ?
C’est très nerveux. C’est normal. Ce n’est que le deuxième jour du Tour de France. Beaucoup de femmes ont l’opportunité de se montrer. C’est une grande chance pour elles.

« ON REVIENDRA TRÈS FORT »

Cecilie Uttrup Ludwig, Grace Brown et Evita Muzic sont aussi allées à terre…
On va prendre le temps de faire le nécessaire avec les kinés et les ostéos. Cecilie était bien positionnée, elle était avec trois coéquipières. Elle n’a pas perdu le Tour, c’est une battante (la Danoise est désormais repoussée à 1'54" de Marianne Vos au classement général, NDLR). Pour Evita, comme sa chute est intervenue dans les trois derniers kilomètres, on pourra revenir dans le match.

Comment envisages-tu la suite de ce Tour de France ?
C’est sûr que les objectifs vont changer. Ça fait partie du sport. Ce n’est pas pour ça qu’on ne va pas réussir notre Tour. On l’a toujours dit, un Tour réussi, c’est un Tour où l'on marque l’histoire. Il suffit d’une étape pour la marquer. On va d’abord prendre des nouvelles de nos cyclistes, puis se concentrer sur demain (mardi). On reviendra très fort.

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