Gianluca Brambilla, cinq ans plus tard

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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C’est un moment qu’il attendait depuis cinq ans. Lauréat d’étape sur le Tour d’Italie puis sur le Tour d’Espagne en 2016 - ce qui annonçait d’ailleurs de très belles choses pour la suite de sa carrière -, Gianluca Brambilla n’avait plus accroché la moindre course à son palmarès depuis. C’est désormais chose faite pour l’Italien, lauréat ce dimanche du Tour des Alpes-Maritimes et du Var après un numéro lors de la dernière étape (voir classements). Un coup double impressionnant face à une rude concurrence. “Pour une première course cette année, on peut dire que ça s'est bien passé. Parfaitement bien, même ! Je sentais déjà que les jambes tournaient bien lors des deux journées précédentes. Aujourd'hui (dimanche) c'était encore une toute autre histoire avec de longues ascensions. Ma position au classement général ce (dimanche) matin, combinée à celle de Bauke (Mollema), m'a été favorable”, raconte le coureur de la Trek-Segafredo, qui a passé toute la seconde partie de course dans la bonne échappée, avant de fausser compagnie aux autres coureurs de tête dans le final.

“La Groupama-FDJ a fait une grosse étape. De mon côté, sur la fin de course, j'avais un problème avec la radio et je ne savais pas quelle était la situation à l'arrière, dans le groupe des favoris”, précise pour DirectVelo celui qui avait aussi en tête la situation de son leader désigné Bauke Mollema, deuxième du général à une minuscule seconde du maillot jaune Michael Woods (Israel Start-Up Nation) au départ de Blausasc. “Puis la voiture de l'équipe est montée à ma hauteur et le directeur sportif (Grégory Rast, NDLR) m'a dit d'y aller. Par chance, ça a fonctionné (rires). Les dix derniers kilomètres, seul, n'étaient pas simples mais j'ai réussi à tenir”.

Ce double succès est particulièrement important pour le puncheur de 33 ans. “Je n'avais plus gagné depuis 2016 et je veux remercier toute l'équipe et en particulier le manager général Luca Guercilena. On a toujours cru en moi. J'ai souvent joué l'équipier et j'ai prouvé ici que je suis aussi capable de gagner des courses. C'est ma première victoire sur un classement général !”, savoure-t-il au moment de conclure. Avec la victoire finale, deux succès d’étapes et deux hommes sur le podium du général, la Trek-Segafredo aura réussi un week-end pratiquement parfait sur les routes du sud-est de la France.

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