Adrien Maire prend date pour l’avenir

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Il s’était révélé en mars 2018 sur les routes varoises, en remportant le chrono inaugural du Tour PACA Juniors, sur les pentes du Mont Faron (lire ici). Un an et demi plus tard, Adrien Maire commence à se faire une place dans le peloton des Élites. Ce dimanche, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence a en effet pris la 2e place de l’ultime étape des 4 jours des As-en-Provence, dans les rues de Salon-de-Provence (voir classements). Un résultat qui lui permet également de terminer 10e du classement général final. “À ce niveau-là, c’est mon meilleur résultat de l’année. Je ne suis qu’Espoir 1, je débute dans cette catégorie, avec la réserve de l’AVC Aix. Je suis venu sur des courses de ce niveau en fin d’année pour découvrir et prendre de l’expérience. Ça permet de prendre de l’avance pour l’année prochaine, alors faire un résultat comme celui-là, c’est bien”, se réjouissait-il auprès de DirectVelo, à sa descente du podium protocolaire. 

“Je ne savais pas que ça allait partir dès le départ. Je n’étais pas sûr non plus de l’état de mes jambes pour cette dernière journée, car j’ai été malade durant tous ces 4 jours des As”, reprend l’Azuréen au moment d’évoquer le scénario de cette 5e étape. Après qu’un imposant groupe de 17 coureurs soit sorti dès les premiers kilomètres, Adrien Maire est sorti en compagnie de deux autres concurrents, pour finalement boucher le trou avec la tête de course après la descente du Val de Cuech, à l’entrée de Salon-de-Provence. “Une fois devant, quand ça a recassé, je me suis retrouvé dans le bon wagon. J’étais assez costaud dans la bosse. À chaque fois, ça se faisait à ce moment-là et j’étais toujours présent”, se félicite-t-il.

« JE NE SAVAIS PAS TROP COMMENT GÉRER LE FINAL »

Dans le dernier tour de circuit, Adrien Maire se retrouve à jouer la victoire, mais il se heurte à une difficulté majeure puisque les coureurs du Team Pro Immo Nicolas Roux, déjà lauréats la veille grâce à Maxime Urruty, sont en surnombre. “Je ne savais pas trop comment gérer le final. Je manque encore d’expérience. Je passais mes relais normalement, toute l’étape. Sur la fin, il ne fallait pas se retourner et vraiment y aller, même s’ils étaient plusieurs, car le peloton était juste derrière. Je n’ai pas compté les coups de pédale”.

Le Niçois, étudiant en STAPS après une année en école d’ingénieur à Sophia Antipolis, se fait finalement surprendre à la sortie du dernier virage sur la droite. “Je me suis fait battre sur le start. Je suis revenu dans les derniers mètres mais pas assez fort pour déborder”. Le voilà 2e de l’étape derrière Ronan Racault. “Je suis content malgré tout. Marcher sur une course comme ça… C’est bien de sentir que je progresse. C’est toujours décevant de passer à côté d’une victoire, bien sûr, mais c’est déjà pas mal”

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