Jérémy Cabot : « Les gars savent faire »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Et de six. Jérémy Cabot a remporté ce samedi son sixième de la saison à l'occasion de la 2e étape du Tour de Saône-et-Loire (voir le classement). Le Dijonnais n'avait plus levé les bras depuis le 24 mars dernier et Annemasse-Bellegarde. "Ça faisait plusieurs semaines que je n'avais plus gagné, sourit-il. A Paris-Mantes, l'échappée est allée au bout et je finis premier du peloton (7e). Les autres clubs nous avaient laissé le poids de la course. Ce n'était pas une défaite. À Dijon-Auxone-Dijon, dimanche dernier, c'était compliqué de faire la différence. Je suis beaucoup marqué. Je ne peux rien faire sur un circuit plat. Ça fait donc plaisir de regagner !".

Le coureur de 27 ans est resté calme en début de course. Son coéquipier Florent Fattier a pris place dans l'échappée matinale, composée de quinze éléments et qui a compté plus de quatre minutes d'avance. "Ça a permis de ne pas subir le poids de la course, apprécie le leader du Challenge BBB-DirectVelo. Je me doutais que des coureurs allaient chercher à relancer la course derrière, notamment le CR4C Roanne qui avait plusieurs mecs forts". Pas au mieux, Jérémy Cabot a alors choisi de se faire oublier. "Je suis rentré devant dans la troisième vague. Il y avait également Julien Souton et Antoine Bravard avec moi", rapporte-t-il.

« JE PENSAIS AU GENERAL »

Selon lui, tout le monde était à fond dans le final après une course difficile. "J'ai attaqué dans la dernière bosse. Il restait environ dix kilomètres. Je me suis retrouvé avec Aurélien Doléatto. Il a pris des relais, ça m'a soulagé. Je le remercie car il n'était pas obligé de rouler", estime-t-il. Parti seul avant la flamme rouge, l'homme fort du SCO Dijon n'a rien calculé jusqu’à la ligne d'arrivée située à Cluny. "Je pensais au général", glisse celui qui s'est emparé du maillot jaune de leader.

Jérémy Cabot se veut plutôt confiant avant la dernière étape. "L’équipe est forte. Les gars savent faire. Ils ont roulé toute la course à Annemasse-Bellegarde, rappelle-t-il. Le début d'étape sera un chantier. Il faudra bien gérer et filtrer les coups. La fin sera moins difficile. Mais sur les routes de Saône-et-Loire, on est toujours en prise". Une bonne chose pour lui.

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