Cure de confiance à Bessèges pour Roy Jans

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

L'Etoile de Bessèges s'annonce douce et humide. Ce scénario plait d'ores et déjà au nouveau sprinteur de la formation WB-Veranclassic-AquaProtect, Roy Jans. Vainqueur d'étape il y a deux ans aux Fumades, en jambières et gants longs, l'ancien coureur de Wanty-Groupe Gobert aimerait à nouveau imiter son début de saison 2015 . "L'objectif est la victoire d'étape", assure-t-il à DirectVelo. "J'ai bien travaillé en stage en Espagne et je suis prêt pour cette première course de la saison."

KEVYN ISTA LE LANCEUR

Quand on regarde le profil des cinq étapes (voir ici), les sprinteurs pourront logiquement se livrer bataille à trois voire quatre reprises. "Cela dépend toujours de la configuration de course mais si le peloton est contrôlé par les grosses formations, on peut avoir quatre sprints massifs. On a beaucoup travaillé les automatismes à ce niveau-là. Kevyn Ista sera mon dernier lanceur."

Roy Jans sera donc toute la semaine à la recherche d'un succès, indispensable pour engranger de la confiance qui lui a tant fait défaut la saison dernière. "Ce facteur fut déterminant dans mon choix de rejoindre WB-Veranclassic-AquaProtect. Je sens une confiance totale dans les propos de Christophe Brandt. Dès le stage de cohésion, les coéquipiers parlaient de rouler pour moi. Ils comptent sur moi pour signer des beaux résultats."

« JE NE SUIS PAS LE SUCCESSEUR DE BAPTISTE »

Rouler au service d'un leader fut la ligne de conduite de l'équipe lors de l'exercice précédent avec Baptiste Planckaert. Avec succès puisque le coureur belge a remporté le classement individuel de l'UCI Europe Tour. Pourtant, Roy Jans ne veut pas entendre parler de succession ni même de période après-Planckaert. "Baptiste Planckaert a réalisé des prouesses. J'ai mon style propre. Il n'est pas nécessaire de nous comparer. C'est maintenant à moi de saisir la chance offerte pour également marquer les esprits."

Ses deux dernières saisons, le vice-Champion de Belgique 2014 a pris pour habitude de démarrer l'année en boulet de canon. En 2015, il signait son unique succès de la campagne sur l'Etoile de Bessèges et en 2016, il s'est offert quatre podiums d'étape sur les Tour du Qatar et d'Oman. Par la suite, le vainqueur de la Kattekoers 2012 est rentré dans le rang pour cause de blessures et de maladie. "Normalement, je peux de continuer sur ma lancée. Je n'ai pas été épargné par la poisse les deux dernières saisons. En 2017, je veux montrer ma régularité. "

Catalogué comme pur sprinteur, le Limbourgeois aimerait rappeler au souvenir des observateurs ses capacités sur les classiques flamandes. "Je ne suis pas uniquement un sprinteur. Des courses comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne, A Travers La Flandre et Gand-Wevelgem me conviennent également. J'ai quand même gagné la Kattekoers par le passé. Cela prouve que je suis à l'aise sur ce genre de terrain", conclut celui qui pense également au Championnat de Belgique à Anvers (voir ici).

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