Anthony Bisceglia avait en tête Paris-Troyes (1.2) depuis un mois. Le coureur du VC Caladois a été séduit par l'épreuve en se penchant sur le parcours. "Ce type de circuit me convient totalement avec une sélection par l’arrière. De plus, Paris-Troyes est une très belle classique et forcément pour les amateurs, courir avec les pros est toujours excitant", confie-t-il à www.directvelo.com. Le Bourguignon a débarqué en confiance dimanche à Provins (Seine-et-Marne) : "J'étais en confiance car j'avais de bonnes sensations depuis deux semaines. J'étais très motivé au départ."

Une satisfaction personnelle

A l'arrivée, il s'est classé 15e de l'épreuve remportée par Jean-Marc Bideau (Bretagne-Séché Environnement). "Un Top 15 chez les pros est très gratifiant pour moi. Je n’ai pas souvent eu l’occasion de courir avec eux et le peu de fois où je l’ai fait, je n’étais pas en condition suffisante pour espérer quelque chose", indique-t-il, avant de rajouter : "Paris-Troyes est une classique réputée pour les continentales françaises et pouvoir faire partie des premiers est une satisfaction personnelle qui me met en confiance pour la suite." Il souhaitait également se racheter après s'être "totalement loupé", le week-end précédent sur la première manche de la Coupe de France DN2, la Vienne Classic (66e). C'est chose faite.

Acteur en ce début de saison

A Paris-Troyes, Anthony Bisceglia a enregistré son troisième Top 20 de la saison, en quatre courses. Des places acquises "en ayant été acteur", ce qui le satisfait. "Je voulais essayer de réaliser un bon début de saison en faisant directement des résultats", glisse-t-il.
Il a pris la 11e place de sa première course, la deuxième épreuve des Boucles du Haut-Var. "Nous étions en plein stage et j'avais un peu les jambes dures. Mais dès le Grand Prix du Pays d’Aix, où j’ai passé la journée à l’avant, j’ai vu que ça allait bien. Mes sensations pendant le stage me laissaient espérer de bonnes choses", dit le Nivernais.

Privé des courses par étapes

L'ancien sociétaire du Creusot Cyclisme va continuer sur sa lancée, sans objectif particulier. "J’aborde cette saison dans un autre état d’esprit, en voulant faire du mieux possible sur chaque course", avoue-t-il. Mais un stage en entreprise l'attend d'avril à mi-juin, ce qui l'occupera 35 heures par semaine : "Je vais habiter Vichy, motivation et hygiène de vie seront le plus important mais j’ai déjà prévu de rouler les soirs après le boulot notamment avec mes amis Stéphane Gay ou Nicolas Génébrier (AC Cusset) qui ont un peu les mêmes horaires. A plusieurs, c’est mieux."
Il ne pourra faire aucune course par étapes pendant cette période. Le Circuit de Saône-et-Loire et le Rhône-Alpes Isère Tour (2.2) se feront donc sans lui. "Et ce qui m’embête bien évidemment le plus, c’est que le Tour Nivernais Morvan sera compromis cette année, même si je vais tout faire pour être au départ", prévient-il.

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Crédit Photo : Aurélien Regnoult