Léo Boileau : « On l’aborde plutôt sereinement »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Léo Boileau n’a pas manqué une édition du Grand Prix de Saint-Étienne Loire depuis 2016, hormis l’an passé lors de son escapade en Bretagne chez Cre’Actuel-Marie Morin-U22. “Ce parcours est assez particulier. On mange du dénivelé sans vraiment s’en rendre compte notamment avec le col de la Gachet qui est assez roulant. Il peut y avoir des bordures sur le plateau après Saint-Christo. Avec l’introduction de la Jaillière qui est assez raide (nouvelle côte depuis 2022, NDLR), ça a souvent bridé le peloton et fait peur mais ça rajoute du cachet après la victoire de Julian Alaphilippe au Tour 2019. Plusieurs scénarios sont possibles, on ne sait jamais trop où ça peut se jouer. En tout cas, le cadre est idyllique pour le vélo“, confie au micro de DirectVelo le sociétaire de l’EC Saint-Étienne Loire.

Avant le Grand Prix de Saint-Étienne Loire, les Stéphanois comptent déjà quatre succès (voir ici). “On l’aborde plutôt sereinement. Le début d’année est positif, il y a une bonne dynamique. Le groupe est très homogène, on a plusieurs cartes. Le plus important est que l’un d’entre nous gagne sur cette course organisée par le club où on ne s’est pas imposé depuis René Mandri en 2005“. De son côté, l’athlète de 26 ans y avait réalisé sa meilleure performance en 2018 en se classant 10e. “Actuellement, je cours après la forme. Je suis tombé malade après les Boucles du Haut-Var. Je n’étais pas hyper bien ensuite sur les quelques compétitions que j’ai disputées en Bretagne. Ce week-end va me faire du bien“.

« JE VOULAIS LES AIDER »

Après avoir effectué toute sa carrière du côté de Saint-Étienne, il avait justement fait un crochet en Bretagne tout au long du précédent exercice dans les rangs de Cre’Actuel-Marie Morin-U22 (lire ici). “Je n’en retiens que du positif. J’ai découvert un autre fonctionnement. J’adore les Classiques bretonnes avec le vent, elles me conviennent mieux que celles en Auvergne-Rhône-Alpes. On sent que c’est une terre de vélo où le public est en nombre“. Cependant il n’a pas pu y rester pour une deuxième saison. “En parallèle, je travaillais à Decathlon. Mon premier responsable de rayon me laissait beaucoup de temps pour rouler. Mais avec son successeur, ça s’est dégradé, le but était de faire le maximum d’heures et c’est devenu compliqué de s’entraîner à côté“.

Léo Boileau est donc retourné au bercail familial à Montbrison ainsi qu’à l’ECSEL. “Je suis rentré chez mes parents pour prendre le temps de réfléchir. Corentin Ville (le directeur sportif, NDLR) m’a contacté. J’avais vraiment envie de revenir comme c’est peut-être ma dernière année en Élite. C’est comme une famille, je voulais les aider, apporter mon expérience aux jeunes et quelques résultats après la saison compliquée qu’ils ont vécue. Physiquement, je suis toujours là, je suis dans la force de l’âge même si ma blessure au dos à la Transversale des As 2019 me tiraille un peu“. Le vainqueur d’une étape de l’Essor Breton 2022 (lire ici) se verrait bien relever les bras là-bas. “Le club y sera encore présent de même qu’à l’Estivale Bretonne. J’irai peut-être aussi de mon côté à Redon-Redon ainsi que sur d’autres courses en Bretagne pour retrouver ma conjointe“. Avec le projet de s’y réinstaller à l’automne prochain. “Le but est de retrouver du travail en octobre là-bas. Je devrais continuer le cyclisme mais peut-être pas avec le même engagement et en étant moins concentré sur le haut niveau“.

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