Bryan Coquard : « J’étais mort »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Bryan Coquard l’admet volontiers : il n’avait pas les cannes pour aller chercher la victoire, ce vendredi, lors de la Route Adélie de Vitré (1.1), en Ille-et-Vilaine. Pourtant, le sprinteur de la formation Cofidis a décroché un accessit honorable sur les terres bretonnes (voir classement). “Quand les Arkéa ont accéléré, on était bien placés. Après, ça s’est fait à la jambe. Je pouvais suivre, mais je n’avais pas non plus des sensations exceptionnelles. Il me manquait un petit peu de fraîcheur sur la fin”, concédait-il auprès de DirectVelo, quelques minutes après en avoir terminé, devant le bus de sa formation.

Au moment de l’attaque du Norvégien Fredrik Dversnes, en solitaire, dans le final, « le Coq » n’a pas considéré judicieux d’y aller. Et pour cause : il imaginait qu’une autre WorldTeam tricolore ferait l’effort. “Quand il est sorti, j’ai préféré laisser travailler les Arkéa, comme ils étaient plusieurs. Ça m'arrangeait que le Norvégien soit devant, je n’avais pas à rouler derrière”. Un choix qu’il ne regrette absolument pas après coup. “Bien évidemment, selon moi Kévin Vauquelin était le plus fort. Mais les Arkéa ne gagnent pas à la fin. Stratégiquement, je pense qu’ils n’ont pas été très bons”.

Car l’athlète de 30 ans, lucide et honnête sur ses moyens du jour, est persuadé que les coureurs d’Arkéa auraient été en mesure de le devancer si la victoire s’était jouée au sprint entre les coureurs du premier contre. “Franchement, de mon côté, j’étais mort sur la fin. Et je pense qu’ils auraient pu l’emporter au sprint”. La semaine prochaine, Bryan Coquard aura sans doute l’occasion de faire parler sa pointe de vitesse à la maison, lors du Région Pays de la Loire Tour, où - entre autres - Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Nacer Bouhanni (Team Arkéa-Samsic) sont attendus. Voilà qui promet.

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