L'UCI veut un cyclo-cross plus universel

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

L'Agenda 2030 de l'UCI parle beaucoup des Jeux olympiques, de l'esprit olympique mais il parle aussi du cyclo-cross, discipline non-olympique que la fédération internationale cherche à internationaliser. Elle part du constat que la discipline "reste majoritairement localisée dans quelques pays, principalement européens. Le nombre de pays participant aux Championnats du Monde UCI de la discipline ne dépasse guère 25 alors que le potentiel est réel, et le nombre de spectateurs et téléspectateurs impressionnants, avec un modèle économique qui fonctionne très bien", constate l'UCI qui reconnaît la popularité du cyclo-cross, supérieure à d'autres disciplines olympiques. Mais c'est peut-être justement ce modèle économique, centré sur les organisations belges, qui empêche son internationalisation.  

"Notre objectif est de faire du cyclo-cross une discipline globale", annonce la feuille de route. Elle veut croiser la pratique avec d'autres disciplines comme le gravel "dont les vélos sont peu éloignés de ceux du cyclo-cross, pour élargir la pratique de ce dernier". Un des objectifs est de "capitaliser sur l’envie de sport nature pour développer le cyclo-cross" et d'"utiliser le Centre Mondial du Cyclisme de l'UCI pour former des athlètes au cyclo-cross et encourager les coureurs mountain bike à participer à des épreuves de cyclo-cross". Autre discipline visée pour élargir la palette du cyclo-cross, le Snow Bike.

L'UCI veut trouver des pays relais sur les cinq continents pour organiser au moins une manche de la Coupe du Monde sur chacun d'entre eux. D'ici 2030, la fédération vise la participation de 40 nations au Championnat du Monde de cyclo-cross.

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