Objectif atteint pour l’AVC Aix-en-Provence. 4e de la Coupe de France N1 au départ des 3 Jours de Cherbourg, les hommes de Jean-François Rodriguez ont profité de la dernière étape pour griller la politesse aux Rouennais. Et ce grâce à une dernière journée qui a permis à Alexander Konijn et Thibaud Saint-Guilhem de rentrer dans les points du général. De plus, le premier cité est allé signer une 14e place en haut de la Montagne du Roule. Un résultat qui peut sembler anecdotique, mais ces deux points acquis par le Néerlandais sont aussi les deux points qui séparent la 3e place d’Aix-en-Provence et la 4e du VC Rouen 76 (voir classement). Après le podium protocolaire, Jean-François Rodriguez est revenu avec DirectVelo sur le week-end et cette dernière journée qui a permis ce dénouement heureux pour les Sudistes.

DirectVelo : Le podium est acquis pour deux petits points !
Jean-François Rodriguez : Exactement mais on était venu pour faire ça ! C'est sûr que Vendée U était intouchable. Mais on n'a pas couru pour les points, on a couru pour faire la course. On a été malchanceux le premier jour avec notre Canadien qui est parti à l'hôpital (Jérémie La Grenade, NDLR) et qui a perdu trois dents dans la bataille. Notre Champion de France chute aussi à trois reprises (Nicolas Breuillard, NDLR). Il est reparti le samedi mais c'était au-dessus de ses moyens. Donc on l'a préservé. Les gars ont fait le maximum, ils ont fait la course. Ça ne se joue pas à grand chose, on pouvait aussi jouer la 2e place mais Chambéry nous a mis trop de points dans la figure.

Ce podium était l'objectif du week-end ?
Oui, c'est toujours important. Il vaut mieux être dessus qu'à côté. On a commencé le week-end au pied du podium, là au moins on y est. Les gars ont fait ce qu'il fallait. Franchement, au niveau du classement on espérait mieux, mais ce sont les aléas de la course qui font que ça ne se passe pas toujours comme on a prévu.

« LES JEUNES ASSURENT QUAND MÊME »

Quel était le plan du week-end ?
Le plan était surtout d'essayer de scorer sur les étapes en essayant d'en claquer une. On pensait que ça serait possible aujourd'hui. Mais les faits de course n'ont pas été avec nous. On n'a pas essayé de préserver les places au général. On sait qu'en étant devant on est classé de toute façon.

Corentin Ermenault, précieux cette année, était pourtant absent ce week-end...
Il est tombé malade à la sortie des Championnats de France piste. On a préféré ne pas l'emmener avec nous. Si c'était pour faire un jour... Il n'avait pas non plus spécialement le temps de se remettre en ligne. Donc on l'a laissé à la maison. On s'est privé d'un bel élément mais bon... les jeunes assurent quand même !

Quel est le bilan de cette saison ?
On a fait une super saison. On a claqué beaucoup de courses. Avec nos deux Anglais (Harrison Wood et Oliver Knight, NDLR), avec tout le monde finalement. Tout le monde a gagné des courses et c'est super bien pour un club. Ça veut dire que ça ne repose pas sur un leader ou deux, c'est tout une équipe, une osmose qui fait qu'on gagne.

« ÇA NOUS COÛTE »

Tu t'attendais à une telle saison ?
Je m'y attendais un peu. Ce sont des jeunes qu'on forme depuis des années, il faut bien qu'ils arrivent à maturité et que le travail paie, on fait tout pour ça. Si cette année on arrive à faire passer deux ou trois gars chez les professionnels, on aura parfaitement accompli notre travail de cette saison.

Quel intérêt avait cette Coupe de France, qui commençait en plus par une manche à Aix...
Et on l'a loupée complètement ! On n’a marqué qu'un point. On a eu pas mal de déboires avec des grosses chutes, Harrison Wood qui a été absent un moment, Oliver Knight qui est tombé à Burgos avec UAE, puis notre jeune Colombien (Oscar Santiago Garzon, NDLR) qui est tombé à la Navarre donc il a fait deux mois out. Ça a un peu contrarié nos plans, mais à la sortie l'objectif était quand même de faire podium. Donc c'est fait.

C'est important pour le club ?
La Coupe de France est toujours importante dans le sens où on se doit d'y participer. Même si pour nous, ça nous coûte car c'est souvent très loin. Mais pour les élus c'est toujours important (sourire).