Martin Messner veut éviter les pièges

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

L’air de rien, Martin Messner est l’un des candidats à la victoire finale sur le Tour de l’Avenir. L’an passé, l’Autrichien avait pris la 6e place du classement général final de l’épreuve. Et les cinq coureurs qui l’ont précédé l’an dernier sont absents au départ cette saison. Une statistique qu’il faut bien évidemment prendre avec des (grosses) pincettes, mais qui peuvent laisser deviner les ambitions du garçon pour les dix jours à venir. “J’ai fait une belle course ici l’an passé, j’en garde de bons souvenirs. J’attends beaucoup de cette nouvelle édition, c’est un moment de l’année que j’attendais depuis un bon moment. Le parcours est sympa et il y aura clairement de belles choses à faire”, lâche-t-il auprès de DirectVelo, en marge du prélude de l’épreuve, un contre-la-montre par équipes dans les rues de la-Roche-sur-Yon.

Le grimpeur, habituel sociétaire de la Conti autrichienne WSA-KTM, sait qu’il va devoir se méfier des étapes piégeuses des prochains jours s’il veut espérer faire mieux que l’an dernier. “Il faudra éviter les pièges des premières étapes et survivre à tout ça, les chutes, les bordures… Ce sera sûrement très tendu. Mais l’équipe est très forte, je sais que les gars vont tout faire pour me protéger au mieux. J’espère arriver en montagne en étant encore en course pour le classement général, c’est le plus important. Ensuite, on verra bien ce qu’il va se passer mais ce sont simplement les jambes qui vont parler”.

Sa préparation estivale n’a pas été optimale. “J’ai chuté et j’ai attrapé la Covid après les Championnats d’Europe. Ce n’était pas ce qui était prévu, malheureusement, mais j’ai quand même eu le temps de m’en remettre et de bien me préparer pour ce Tour de l’Avenir. J’ai manqué deux semaines de préparation mais j’espère que ça ne va pas me porter trop préjudice”. Martin Messner considère que le maillot jaune se jouera lors des deux dernières journées de course. “Je pense que la dernière étape, avec le Col de l’Iseran sera capitale. Mais je pense aussi à l’étape, plus courte, avec le Col de la Madeleine et la Toussuire, la veille. C’est là que la décision devrait se faire. Il faudra être au top”. En attendant, il y a sept autres étapes à disputer. 

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