Marius Macé : « Ma première bonne perf’ »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Marius Macé s’est illustré sur une Classe 2 le week-end dernier en se classant dans le Top 5 du Grand Prix de Nogent-sur-Oise (voir classement). Hormis son podium à Paris-Chalette-Vierzon (Elite Nationale) en fin d’année 2021, le sociétaire du Paris Cycliste Olympique s’illustrait sur des épreuves Toutes Catégories. “C’est ma première bonne perf’ de la saison. Je n’avais jamais rien fait de convaincant jusqu’à maintenant. Au bout de 100 bornes, j’ai suivi une vague qui est partie devant. On est rapidement rentré sur la tête et on a formé un petit peloton. Je ne suis pas trop passé, j’ai plus essayé de miser sur le sprint. J’ai laissé la course se faire, je n’ai pas trop été dans les attaques. J’arrive à régler mon groupe derrière les gars qui sont sortis“, décrit à DirectVelo le Parisien de 19 ans.

« CE N’EST PAS LE PREMIER SPORT QUI VIENT À L’ESPRIT »

L’Espoir 2 se considère surtout comme un sprinteur. “Mais je n’ai jamais fait mes preuves sur un sprint massif en Elite. Il n’y en a pas tous les jours. C’est souvent une échappée qui va jouer la gagne, et c’est plus des gars comme Fabio Do Rego qui font la course qui se retrouvent devant, contrairement à moi. Je bosse ma PMA pour réitérer des perfs’ comme à Nogent. Si tu veux te mettre en évidence et te montrer, il faut obtenir de bons résultats à plusieurs reprises“.

Après avoir débuté par le judo, le citoyen du 12e arrondissement de Paris s’est mis au vélo à l’âge de 14 ans. “Quand tu viens de Paris et que tu n’es pas issu d’une famille de cyclistes, ce n’est pas le premier sport qui vient à l’esprit même si j’ai toujours aimé me balader à VTT dans le bois de Vincennes“. Ses débuts en Minimes et Cadets n’ont pas été évidents. “Je n’étais pas bien fort, je me faisais déchirer. On m’a dit que le retard allait se combler avec les années. En Juniors, j’ai commencé à avoir mes premiers résultats sur piste et sur la route“.

« UN PIC DE FORME POUR AOÛT »

Son gros objectif du mois d’août est d’ailleurs le Championnat de France sur piste à Hyères. “Je vise un pic de forme pour août avec aussi le Championnat de France Espoirs sur route. Je vais partir à la montagne du 18 au 31 juillet dans le Queyras pour avoir les bienfaits de l’altitude“. À Paris, Marius Macé s’entraîne régulièrement dans le bois de Vincennes, au vélodrome de la Cipale, qui accueillait par le passé des arrivées du Tour de France et où se situe le siège du Paris Cycliste Olympique. “J’ai cette chance de pouvoir faire du travail qualitatif dans ce lieu. Je roule souvent derrière scooter“.

Ses spécialités sont les épreuves d’endurance. Au prochain Championnat de France, il participera à l’élimination où il avait fini 4e l’an passé, le scratch, la course aux points et l’Omnium. “J’adore l’Américaine mais malheureusement, on est obligé d’être avec quelqu’un du comité et ce n’est plus le cas de mon coéquipier habituel Baptiste Poulard (désormais au SCO Dijon-Team Materiel-velo.com, NDLR). Mais il a toujours l’habitude de rouler avec ce dernier en région parisienne. “Je dois souvent rouler une heure en ville à l’aller et au retour quand je fais des sorties de quatre-cinq heures. Ce n’est pas évident mais j’ai aussi le Polygone de Vincennes à côté de chez moi et long de trois kilomètres où je peux effectuer des séances de deux heures“. Il a aussi l’habitude de s’entraîner en compagnie de son ancien coéquipier Mathéo Le Fur (CC Etupes), avec qui il suit des études à distance dans une école de commerce basée à Lyon. “On a juste une journée de visio par semaine. Le reste, ce sont des travaux à rendre, ça nous laisse du temps pour nous entraîner en semaine“.

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