Maxim Van Gils est devenu plus exigeant

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Pour sa deuxième saison chez les pros, Maxim Van Gils ne pouvait pas rêver un meilleur départ. Début février, pour sa course de reprise, il avait enlevé le classement général du Tour d’Arabie Saoudite (2.1), avec une victoire d’étape à la clef. “Je n’ai pas été particulièrement surpris dans le sens où c’était un objectif. Le WorldTour, c’est encore autre chose, mais je m’étais dit que ce serait bien de gagner une course en Classe 1 en 2022 et j’ai réussi à le faire d’entrée. J’étais super content et j’en suis toujours fier mais maintenant, je veux le confirmer au plus haut niveau, en WorldTour”.

Depuis, en effet, le Flamand est beaucoup moins satisfait de ce qu’il a réalisé malgré trois autres Top 10 dont une 8e place sur l’étape inaugurale du Dauphiné, à Beauchastel (Ardèche), dimanche dernier (voir sa fiche DirectVelo). “Je ne suis pas en mauvaise condition mais ça pourrait quand même être mieux. Ce dernier week-end est très dur, j’ai hâte de voir ce que ça va donner. Je pense que l’on va avoir du spectacle, dans des cols mythiques. Ça promet une belle bagarre”.

« IL FAUT VOIR PLUS HAUT »

Le sociétaire de la formation Lotto-Soudal veut franchir un nouveau palier au plus vite, lui qui avait réalisé une saison de néo-pro prometteuse l’an passé avec, notamment, une 12e place sur la Clasica San Sebastian (1.UWT) avant de participer - et de terminer - le Tour d’Espagne, son premier Grand Tour. “Je suis partagé quant à ma première partie de saison. Bien sûr, tout a parfaitement bien commencé avec cette victoire d’entrée mais derrière, j’aurais aimé confirmer cette victoire avec d’autres résultats, qui ne sont malheureusement pas venus. Je me sentais capable de faire mieux”, insistait-il pour DirectVelo, en marge de la sixième étape du Critérium du Dauphiné, à Rives (Isère). “Peut-être que je suis trop gourmand depuis que j’ai gagné mais maintenant que je l’ai fait, je sais que j’en suis capable alors je suis devenu plus exigeant avec moi-même. Quand j’espère performer et que je ne suis pas au rendez-vous, j’ai du mal à l’accepter. Je ne peux plus me satisfaire de ce qui me rendait heureux l’an passé ou avant de passer pro. Maintenant, forcément, il faut voir plus haut”, ajoute l’ancien 3e du Tour de Savoie-Mont-Blanc, qui avait également décroché deux Top 5 d’étapes sur les routes de la Ronde de l’Isard. “Après l’Arabie Saoudite, je suis tombé malade et j’ai mis un moment à m’en remettre. J’ai perdu du temps”.

Ce week-end, Maxim Van Gils compte bien faire parler de lui lors des deux dernières étapes du Critérium du Dauphiné. Ses qualités peuvent lui permettre d’espérer jouer quelque chose. “Je peux encore me découvrir”, rigole-t-il quand on lui demande s’il se connaît désormais mieux après une saison et demi chez les pros. “Quand je suis en très bonne condition, j’ai le sentiment que je suis capable de bien grimper. J’ai aussi des qualités d’explosivité, de puncheur”.

   

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