Le train de Pau était à l'heure

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Tout va bien en ce mois de mai pour le Pau Vélo 64. Après le doublé sur le Tour du Gévaudan - Tom Donnenwirth devant Dorian Carreau - et la nouvelle victoire de Tom Donnenwirth le week-end précédent sur la Ronde du Queyran, le club des Pyrénées-Atlantiques s'est offert ce dimanche, à Bétheny (Marne), le CLM Champenois, troisième manche de la Coupe de France N3.

L’approche n’a pourtant pas été des meilleures avant ce chrono par équipes long de 44,6 kilomètres. “On a essayé de travailler l'exercice la semaine dernière mais il manquait du matériel : nous avions seulement quatre vélos et pas une équipe complète, rapporte à DirectVelo Mathieu Pedemarie, le directeur sportif. Nous avons donc fait ce qu'on a pu pour participer. Les coureurs étaient cependant très motivés, et nous avons pu finalement être au départ”. Et ce après une traversée en diagonale de la France, d’Ouest en Est, de neuf heures. “Un groupe est parti vendredi à huit heures pour récupérer les clefs de notre hébergement, et le reste soit cinq personnes à midi pour arriver sur les coups de minuit”.

UNE AVANCE DE 40 POINTS

Pau Vélo 64 comptait notamment sur deux bons spécialistes du contre-la-montre, Luca De Vincenzi et Dorian Carreau. “Il y a une bonne cohésion et ils sont tellement forts ensemble que ça s'est fait tout simplement, apprécie le directeur sportif. Il y a malgré tout eu un petit couac, avec un cafouillage au moment du départ. Il y a eu un trou d'une petite cinquantaine de mètres. Il a fallu vite rattraper ça. Quand nous sommes passés sur le lieu de l'accident de l'équipe de Morlaix (km 11), quelques coureurs se sont désengagés du système, mais on a réussi à les remotiver et ils se sont bien relancés”. Mais peu après, les Palois perdent sur crevaison Alexis Deus. Puis Gaëtan Graciannette lâche prise à son tour dans un faux-plat. "À quatre, il a fallu donc bien gérer les efforts par les relais, et surtout ne pas faire d'erreur, ni se mettre par terre car le temps était pris sur le quatrième coureur”, rappelle Dorian Carreau.

Mais il n’y a pas eu photo. Premiers à l’intermédiaire avec une seconde d’avance sur le 2e, le Team 24, les Palois n’ont pas baissé le pied dans la seconde partie. Bien au contraire. “Hier (samedi), l'organisateur avait annoncé que les autres années, c'était sur la petite boucle après Witry les Reims où c'est compliqué que ça se faisait. On a donc essayé d'insister à cet endroit de la course”. Avec réussite. À l'arrivée, l’écart est de 26 secondes entre la première équipe et son dauphin (voir classement). “Sur la fin de course on a essayé de faire au mieux en leur donnant des indications pour les passages des virages, des ronds points et le sens du vent”. Dorian Carreau s’est régalé. “Le parcours était génial avec de longues lignes droites, c'était un vrai exercice de chrono à grande vitesse”. Le TGV noir-et-bleu semble sur les bons rails pour remporter la Coupe de France N3 (voir classement). Après trois des quatre manches, 40 points séparent Pau Vélo 64 et l’UC Briochine - 135 contre 95 -. Mais attention, lors de Bordeaux-Saintes, la première manche, les Bretons avaient empoché 60 points contre zéro pour les Palois. Il ne faudra pas dérailler le 18 septembre, à Avranches (Manche), pour la dernière manche.

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