Quentin Bezza : « Un chrono pour rouleurs-grimpeurs »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Quentin Bezza est allé reconnaître ce mercredi, en compagnie de son coéquipier Thomas Devaux, le contre-la-montre inaugural du Tour de Saône-et-Loire qui a lieu ce jeudi. “Il est un peu dur. C’est plutôt pour rouleurs-grimpeurs. En bonne forme, ça peut passer. Je préfère quand il y a des cuvettes et quand c’est davantage plat. Mais il faut faire avec et il y a quand même de bonnes portions qui m’avantagent. Je suis content qu’il y ait un chrono en ouverture et j’y vais pour gagner“, annonce à DirectVelo le sociétaire de Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme.

Au cours des 10,1 kilomètres entre Crêches-sur-Saône et Chaintré, il y a un passage à 10% de 500 mètres. “Il faudra mettre les mains aux cocottes. Aujourd’hui (mercredi), il n’y avait pas de vent mais demain (jeudi), ils annoncent que ça va souffler défavorablement à 15 km/h dans la côte. On sera encore plus arrêté, ce sera moins aéro. Pour ce qui est du reste, ça monte par paliers avec 5-6% parfois. On pourra quasiment tout le temps utiliser le prolongateur. Mais certains parlent de prendre un vélo de route“.

« MOINS FOCALISÉ SUR ÇA »

Le 2e du Championnat de France Espoirs 2020 du contre-la-montre a pris part à deux exercices chronométrés depuis le début de l’année. Il a terminé 8e à Cintegabelle et 14e à la Boucle de l’Artois. “Ce n’était pas super. À Cintegabelle, il y avait 40 km/h de vent. C’était très compliqué de tenir le prolongateur, il fallait débrancher le cerveau. À l’Artois, c’était particulier avec la neige et le froid. Et c’était très sinueux et j’ai un peu de mal dans les virages depuis ma chute au Championnat de France“. À Épinal (Vosges) l’an passé, il était tombé au bout de 400 mètres environ. “J’avais coupé le premier virage et il y avait des clous. J’ai glissé et j’ai cassé le cintre. J’ai fini sur le vélo de route. Ce n’était pas top devant la famille et les amis“.

Le citoyen d’Hégenheim (Haut-Rhin) situé à la lisière de la frontière suisse n’a réenfourché le vélo de chrono qu’à la mi-mars. “Ce n’est pas évident l’hiver en Alsace. Depuis, j’essaye d’en faire au moins deux fois dans la semaine. Mais je suis moins focalisé sur ça que la saison dernière. Ça ne marche pas trop mal pour moi sur les courses en ligne contrairement à l’an dernier où j’avais des problèmes de dos“, reconnaît le 6e du Tour du Charollais le week-end dernier et 11e du classement général de la Boucle de l’Artois. Cependant, pour les étapes suivantes du Tour de Saône-et-Loire, il se mettra au service de ses deux leaders, Thomas Devaux et Antoine Debons. “On a deux grosses cartes, ils peuvent s’imposer“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Quentin BEZZA