Karl-Patrick Lauk : « Une bonne école »

Crédit photo Ronan Caroff

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Karl-Patrick Lauk a décroché son premier podium de la saison dès le mois de février à l'arrivée de la première étape du Tour d'Antalya (voir le classement). Depuis, il n'a pas réussi à faire mieux. "Une chute en Turquie m'a un peu bloqué, raconte-t-il à DirectVelo. Je suis satisfait de mon début de saison mais je suis critique de mes résultats. J'ai envie de gagner mais il faut plus rouler avec ma tête".

Après la Turquie, le néo-pro de Bingoal-Pauwels Sauces-WB a bouffé du vent et des pavés en Belgique. "C'est une bonne école. Les Classiques flamandes sont toujours des courses difficiles où il faut rester bien placé, constate le coureur de 25 ans. Dans toutes les courses, celui qui gagne au sprint, c'est celui qui est le mieux placé, pas toujours le plus fort". Le vainqueur du Challenge BBB-DirectVelo 2021 ressent la différence quand il descend d'une marche. "Le 1er avril, j'étais à la Route Adélie à Vitré et ça me paraissait facile après les Classiques". Dans cette manche de Coupe de France marquée par le vent et les giboulées, l'Estonien n'a pas raté le bon coup d'une trentaine de coureurs.

Pour satisfaire son envie de gagner, l'homme aux onze bouquets en 2021 cible ses objectifs. "Il y a des courses où c'est réaliste de gagner : les Coupe de France, les courses par étapes en Classe 1 ou même en ProSeries". La suite de son programme fournit à Karl Patrick Lauk l'occasion de parfaire son bagage "flandrien" et d'évoluer à un niveau plus accessible. "Après le Prix de l'Escaut, nous avons reconnu Paris-Roubaix. Et je vais courir Paris-Camembert, Roubaix et les 4 Jours de Dunkerque".

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