Valentine Fortin a fait preuve d’impatience

Crédit photo Mathilde L'Azou - Cofidis

Crédit photo Mathilde L'Azou - Cofidis

Valentine Fortin n’est pas pleinement satisfaite. Ce mercredi, la Toulousaine a pris place dans le Top 10 au Grand Prix Oetingen (voir classement) mais elle est persuadée qu’il y avait mieux à faire. “Quand on est une sprinteuse, on espère toujours jouer la gagne. J’ai réussi à passer le sommet de la dernière bosse avec les meilleures, à 2,7 km de l’arrivée. C’est déjà ça car on n’était plus qu’une quinzaine. Je suis satisfaite d’avoir accroché ce premier groupe mais par contre, je pense qu’il y avait mieux à faire au sprint”, résume-t-elle auprès de DirectVelo sur la route du retour. “10e, ce n’est pas très satisfaisant mais ça fait quand même des points UCI pour l’équipe et ça montre qu’on est capable de faire de bons résultats”.

Qu’a-t-il donc manqué à la sprinteuse de la formation Cofidis pour se rapprocher du podium ? “Avec une fille en plus dans le final, on aurait pu manœuvrer et aborder le sprint différemment”. Surtout, l’athlète de 22 ans considère ne pas avoir bien géré son dernier kilomètre et ce sprint disputé avec le vent dans le dos. “Il fallait être très bien placée assez tôt. J’ai été impatiente. J’étais dans les bonnes roues, juste derrière des filles comme (Chiara) Consonni mais j’ai voulu doubler en passant sur la gauche. Sauf qu’il y avait un virage sur la droite…”. Elle perd alors des places précieuses qu’elle ne sera plus capable de remonter dans les 200 derniers mètres. “On espère toujours un meilleur résultat mais au moins, on apprend de ses erreurs”, insiste-t-elle.

TROIS SPRINTEUSES DANS LE GROUPE 

Déjà 8e de la dernière étape du Tour de Valence, Valentine Fortin réalise un début de saison intéressant. “J’ai bien débuté ma saison en Espagne. On avait fini sur une bonne note là-bas. Ce début de saison se passe plutôt bien. On a quelques pépins avec des filles sur la touche à cause de la Covid mais on se débrouille. On est dans un bon bloc de Classiques. On sent que c’est de mieux en mieux, on prend nos automatismes”.

Au sprint, la nouvelle équipe UCI française aura “plusieurs cartes à jouer” tout au long de la saison. “On ne va pas toujours rouler pour moi. Martina (Alzini) et Victoire (Berteau) ont une belle pointe de vitesse et joueront leur carte personnelle également. On attend aussi le renfort de Pernille (Mathiesen) qui peut être très utile en fin de train”. De quoi avoir des ambitions. “On est prêtes à faire mieux. Maintenant, il faut jouer la gagne !”.

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