Benoît Cosnefroy : « Je pensais qu’on allait revenir »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

C’est un trio tricolore qui avait de la gueule. Derrière le duo de tête, Julian Alaphilippe, Guillaume Martin et Benoît Cosnefroy sont sortis en contre dans la quatrième et dernière ascension du mur d’Allex. Il restait alors un peu moins de 14 kilomètres, et les trois Français avaient une vingtaine de secondes à boucher sur Juan Ayuso et Jonas Vingegaard pour espérer triompher sur la Faun Drôme Classic (1.Pro). “Il y avait un beau trio, sourit Benoît Cosnefroy au micro de DirectVelo. Je me disais que ça allait le faire, que nous allions réussir à revenir devant. Nous nous ne sommes pas regardés mais devant ça roulait fort”.

Même s’il refuse de s’en servir d’excuse, le duo hispano-norvégien a selon le Normand d'AG2R Citroën Team bénéficié de l'aide des motos. “De derrière, on trouvait qu’ils étaient dans les motos même si ce n’est jamais facile de s’en rendre compte. La moto caméra filmait de derrière pour nous, ça fait une différence dans un final comme celui-ci”.

À deux kilomètres de l’arrivée située sur les hauteurs d’Etoile-sur-Rhône, le puncheur de 26 ans a compris que la victoire allait lui échapper. “Jusque-là, franchement, je pensais qu’on allait revenir”, insiste-t-il. Si Juan Ayuso a été repris, Jonas Vingegaard est parvenu à résister au retour des contre-attaquants. Benoît Cosnefroy, qui n’était pas présent la veille à la Faun Ardèche Classic, quitte la Drôme avec la 3e place (voir classement). “Il n’y a pas vraiment de regrets. Est-ce que j’ai démarré trop tard ? Il y a toujours le risque de se faire contrer si on part trop tôt…C’est pour ça que j’ai attendu”. Le bilan de la journée est donc positif. “Avant la course, je savais que ma forme était correcte. Il me manque encore un petit truc pour gagner. J’espère que cette course va m’aider pour le mois de mars”.

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