À 30 ans, Dimitri Peyskens est un cadre de la formation Bingoal-Pauwels Sauces-WB. “Je suis un des plus anciens. Je suis un peu plus capitaine de route, c’est un rôle que j’apprécie. J’essaye de faire passer mon expérience aux plus jeunes. On est une équipe très jeune, de développement. Si je vois un jeune avec du potentiel qui progresse, ça me fait plaisir", déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de la ProTeam belge.

Le natif d’Uccle, dans la province de Bruxelles-Capitale, ne met pas pour autant de côté ses ambitions personnelles. “J’essaye d’aller chercher des résultats mais pas sur toutes les courses. L’esprit de l’équipe est de travailler pour quelqu’un en particulier. Si on peut aller chercher un Top 10, c’est mieux que de tous faire notre place de notre côté. La route tourne. Quand j’aurai ma chance, je la prendrai", relatait-il en marge de sa participation au Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1). 

« UNE SORTE DE FAMILLE »

Sur les courses espagnoles de début de saison comme le Tour de Valence, le Tour de Murcie et la Clasica de Almeria, il a participé au travail collectif qui a permis à Stanislaw Aniolkowski, Timothy Dupont, Laurenz Rex et Marco Tizza de se distinguer. “On est un groupe très soudé, comme une sorte de famille. On est une petite équipe en nombre d'athlètes donc on roule souvent avec les mêmes coureurs. Tout le monde se connaît. On a fait du bon boulot. On arrive à se montrer dans le final même si le niveau est très relevé depuis l'arrivée de la Covid". 

Le week-end prochain, Dimitri Peyskens va prendre part aux Boucles Drôme-Ardèche. Des épreuves intéressantes pour celui qui a déjà terminé par deux fois dans le Top 10 de la Royal Bernard Drôme Classic en 2017 puis en 2019. “Ce sont des courses que j’aime et où je peux aller faire quelque chose". Par la suite, il aura un programme italien avant de retourner en France au Circuit de la Sarthe et d'enchaîner, avec les Classiques ardennaises qui sont très importantes pour sa formation wallonne. “Le premier objectif sur ces courses-là sera d’avoir quelqu’un dans l’échappée. Il faut être présent et montrer le maillot. On sait que c’est difficile d’aller chercher un résultat. Par le passé, on avait Jelle Vanendert qui avait prouvé qu’il pouvait être aux avant-postes. Cette année, je ne sais pas si quelqu’un peut ambitionner un Top 10-15". Réponse dans les semaines à venir.