Malgré les difficultés actuelles rencontrées par St-Michel-Auber 93 avec la blessure de Romain Cardis, le souci de santé de Jason Tesson et les cas de Covid d’Anthony Maldonado et Flavien Maurelet, la formation francilienne s’illustre par des échappées sur le Tour de La Provence (2.Pro). Vendredi, lors de la première étape, c’était par l’intermédiaire de Stéphane Rossetto et ce samedi, c’est Tony Hurel qui a pris les devants. “On avait à cœur de bien faire aujourd’hui. Il fallait tenter", déclare à DirectVelo le coureur de 34 ans.

Le Calvadosien était accompagné de quatre coureurs : Evaldas Siskevicius (Go Sport-Roubaix Lille Métropole), Paul Ourselin (TotalEnergies), Alexis Gougeard (B&B Hotels-KTM) et Kévin Besson (Nice Métropole Côte d’Azur). Aucun n’a pu aller au bout malgré la belle résistance d'Alexis Gougeard. “C’est sûr que ça aurait été mieux d’avoir plus de monde. Ça nous aurait permis d’aller plus loin dans l’effort". En outre, l’écart n’a jamais excédé les cinq minutes. “C’était compliqué. Mais on s’est fait plaisir, on s’est bien entendu. C’est une belle journée de vélo. Ce qui est sûr, c’est qu’on va retenter par la suite", glisse celui qui a été distancé dans le dernier GPM, le Col de l’Aire dei Masco.

Ce dimanche a lieu la dernière étape du Tour de La Provence arrivant à la Montagne de Lure. “Ça ne va pas être simple. On va tester les jeunes comme Joris Delbove qui a montré par le passé qu’il était un bon grimpeur. Il a fait 8e au Tour de l’Avenir, ce n’est pas rien. On a aussi Stéphane Rossetto qui est toujours là. On va essayer de jouer sa carte et de faire du mieux possible pour lui", conclut Tony Hurel, conscient qu'il sera dur de jouer les premiers rôles malgré tout, face aux grosses armadas du WorldTour.