Cédric Beullens s’est trompé de braquet

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Débuts intéressants chez Lotto-Soudal pour Cédric Beullens. Le Flamand a décroché son premier Top 10 de la saison, jeudi, à l’occasion d’une première étape en ligne du Tour de la Provence (2.Pro) marquée par des bordures et des écarts conséquents à l’arrivée (voir classement). “Il y avait beaucoup de vent, dès le début de la course. Il y a eu une bonne bataille pour prendre l’échappée en tout début de course, pendant 20 kilomètres. Puis après la première petite montée, c’est devenu imprévisible. C’était très stressant”, relatait l’athlète de 25 ans pour DirectVelo, juste après l’arrivée. “Le peloton a cassé de partout et il fallait vraiment faire très attention pour être devant. On n’était vite plus qu’une trentaine et j’ai réussi à ne pas me faire piéger”.

Cédric Beullens n’a pas été véritablement surpris par le scénario de la course mais plutôt par la vitesse à laquelle la décision s’est faite de façon définitive. “J’y étais préparé même si je ne m’attendais pas à ce que ça casse si tôt dans la course. Les INEOS ont un collectif très solide ici et ils allaient forcément tenter quelque chose. Ils ont fait la plupart du boulot. Sur la toute fin, on avait le vent de dos donc il était pratiquement impossible de faire quelque chose, même si un coureur de Total a essayé”, rappelle-t-il en évoquant la tentative de Maciej Bodnar (lire sa réaction d’après-course).

UNE PROCHAINE ÉTAPE OUVERTE

La victoire d’étape s’est ensuite jouée en petit comité. Et l’ancien coureur de Sport Vlaanderen-Baloise n’a pas hésité à tenter sa chance. “C’était un sprint très rapide. J’ai fait au mieux. J’ai fait une petite erreur, j’aurais dû emmener un plus gros braquet pour développer plus de puissance. Je suis quand même content de ma journée. On avait envie de se montrer, d’être offensifs”. Sur les terres provençales, la WorldTeam belge est venue faire des coups. “On a des mecs costauds comme Viktor Verschaeve ou, bien sûr, Philippe Gilbert, qui est très motivé. Je suis en chambre avec lui cette semaine et je sens qu’il a très envie de faire quelque chose. Il n’habite pas très loin d’ici, ça lui tient à cœur pour sa dernière saison”.

Pour sa part, Cédric Beullens - qui était déjà présent sur le Grand Prix de Marseille-La Marseillaise (1.1) - monte en puissance avant les Classiques, lui qui disputera notamment Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Samyn. “Je serai d’abord là pour aider les gars, Victor Campenaerts, Florian Vermeersch, Brent Van Moer… Il y aura de quoi faire, je ne peux pas avoir trop de prétentions personnelles”. D’ici-là, il rejouera peut-être sa chance dès ce samedi, en Provence. “Je me suis bien amusé aujourd’hui (vendredi) même si c’était dur. Pour la prochaine étape, je ne sais pas trop quoi attendre. On pourrait tenter quelque chose. Je pense que ce sera ouvert et que beaucoup de coureurs peuvent espérer quelque chose de cette journée. Ce sera intéressant”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Cédric BEULLENS