Le nouveau rôle d'Herman Terryn

Crédit photo Bettini - uec.ch

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La Fédération française de cyclisme a confirmé jeudi les nouvelles fonctions de Grégory Baugé. L'ancien Champion du Monde de vitesse devient entraîneur national du sprint jusqu'à Paris 2024 (lire ici). Herman Terryn qui occupait ce poste reste dans l'encadrement de l'équipe de France comme il l'explique à DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton nouveau rôle après l'arrivée de Grégory Baugé ?
Herman Terryn : Je deviens le head coach du sprint.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
Je suis entraîneur-responsable du sprint. J'aurai avec moi des analystes de performance, des kinés, une préparatrice mentale, des nutritionnistes et donc aussi un entraîneur national avec Grégory Baugé. Florian Rousseau dirige le programme olympique pour toutes les disciplines, et pour chaque discipline (route, VTT, piste et BMX) il y a des entraîneurs-responsables.

« ON TRAVAILLE ENSEMBLE DEPUIS UN MOIS ET DEMI »

Comment allez-vous vous répartir les tâches ?
Je pilote le projet. Il y a un besoin de coordination dans l'ensemble du staff. Grégory va encadrer les séances d'entraînement, d'ailleurs on travaille déjà ensemble depuis un mois et demi. Il va avoir un rôle important dans l'entraînement et le coaching. Nous irons tous les deux aux Championnats. Dans head coach, il y a aussi coach.

La détection fait-elle partie de tes tâches ?
Pas en tant qu'entraîneur-responsable. Ma mission est tournée vers le groupe élite mais tous les head coach seront moteurs pour formuler nos attentes pour orienter la détection. Nous donnerons les profils attendus pour pouvoir performer chez les élites.

UNE ÉQUIPE JEUNE EN VITESSE PAR ÉQUIPES FÉMININE

Quel sera l'objectif de l'équipe de France de sprint cette année ?
2022 sera une phase de travail pour réussir à atteindre les objectifs de 2024. La qualification olympique ne devrait pas commencer cette saison mais le point marquant sera le Championnat du Monde à Saint-Quentin, sur la piste olympique.

Et pour les féminines, est-ce que vous allez travailler la vitesse par équipes ?
Il y a un groupe en place avec trois athlètes (Mathilde Gros, Taky Marie-Divine Kouamé et Julie Michaux, NDLR) pour lancer cette dynamique olympique. C'est une équipe jeune. Il y a de la qualité et on espère que ça matchera dès 2024 et en 2028. On espère et on s'attend, pendant cette année ou dans l'olympiade, que d'autres athlètes intègrent le groupe.

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