Francisco Galvan : « Je venais pour gagner »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Francisco Galvan aime le Boulevard Michelet et l’arrivée devant le Stade Vélodrome. Un an après avoir terminé 4e du Grand Prix La Marseillaise (1.1), il est monté cette fois-ci sur le podium de la première manche de la Coupe de France (voir classement). “Je savais que c'était possible. Je venais pour gagner”, assure-t-il à DirectVelo. À l’inverse de nombreux adversaires, le coureur de Kern Pharma avait déjà accroché un dossard en 2022. C’était dimanche dernier, au GP de Valencia (1.2) où il avait pris la 9e place. “C'était un petit avantage d’avoir déjà couru. Je savais où j'en étais physiquement. Je m'étais rassuré à Valence. Ça m'a permis de venir ici en confiance”.

L’Espagnol de 24 ans était le coureur protégé de sa formation. Malgré des bonnes sensations, il aurait pu être absent de l’explication finale à cause d’un problème sur sa machine. “J'ai eu un gros coup de chaud sur la fin de course car j'ai dû changer de vélo au moment d'aborder la dernière ascension. Mais mes coéquipiers ont fait un gros travail pour me ramener dans le peloton puis me replacer à l'avant.  Ensuite, sur le sprint, c'est toujours dur de trouver l'ouverture”. Il n’a pas été surpris par le scénario de la course.“L'an dernier, le parcours était sans doute plus sélectif. C'était un peu plus facile de tenir les roues cette fois, façon de parler”.

Il a quitté Marseille satisfait de sa performance. “C'était une bonne journée et un bon résultat. On a fait du mieux possible, l'équipe m'a aidé toute la course et je dois cette 3e place à mes coéquipiers”, insiste-t-il. Francisco Galvan enchaîne dès mercredi avec l’Etoile de Bessèges où il n’avait pu faire mieux que 18e sur une étape l’an passé. “J'espère y faire quelque chose cette année. De toute façon, en règle générale, j'aime beaucoup les courses françaises. J'aimerais pouvoir gagner une étape”. Dans le Gard, il va retrouver un terrain idéal pour lui. “Je suis quand même meilleur puncheur que vrai sprinteur, affirme-t-il. J'aime les terrains accidentés comme ici. Si j'ai toujours ces bonnes jambes à Bessèges, je me sens capable de jouer la victoire sur une arrivée en bosse ou sur une arrivée à 15/20 coureurs”. 

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