Hélène Clauzel : « Je n’ai pas à rougir »

Crédit photo DR

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Après une saison très régulière, dans le Top 10, ou presque, des manches de Coupe du Monde, Hélène Clauzel avait une dernière échéance pour tenter de faire mieux, ou en tout cas poursuivre dans sa lignée. À Fayetteville, au Championnat du Monde, l’habituelle coureuse d’A.S. Bike Racing a réussi son coup ce samedi (voir classement). "Je suis vraiment contente. Finir 8e, c’est vraiment beau. C’est sûr qu’on préfère toujours faire mieux mais je voulais absolument être dans le Top 10, après avoir fini 9e de la Coupe du Monde". Partie moyennement, la meilleure tricolore du jour s’est fait peur. "Je n’ai rien lâché malgré mon premier tour un peu compliqué".

À cause de ce fameux premier tour, elle n’a pas pu accrocher les wagons de tête, et encore moins le train orange parti pied au plancher. "J’aurais pu mieux me placer, et moins me faire bordurer en jouant plus des coudes, mais je n’ai pas trop réussi à le faire. C’est ce qui m’a manqué un peu toute la saison. Je sais ce qu’il me reste à travailler pour l’an prochain… Mais en tout cas, j’ai tout donné jusqu’à la ligne pour ne pas avoir de regrets". Elle s’est même offert un sprint victorieux face à Inge van der Heijden. "Dans le final, je me suis retrouvée avec elle. Elle était dans ma roue avant le sprint et je sais que c’est une fille qui va plutôt vite".

En première position, Hélène Clauzel l’a joué maligne et s’est aidée… du soleil. "Je me disais que ça allait être compliqué, je m’en méfiais. Mais nous avions le soleil face à nous dans la ligne droite finale, je voyais donc son ombre et dès que j’ai vu qu’elle déboîtait, j’ai fait mon effort. J’ai réussi à la devancer, c’est vraiment cool". Sur ce circuit très roulant, il fallait trouver les endroits clé. "C’était un circuit très physique, où il fallait toujours relancer à fond. Il y avait cette grande bosse où l’effort était pour moi. Je mettais tout à cet endroit à chaque tour. J’étais souvent dans des petits groupes mais je suis restée concentrée sur mon effort, je voulais jouer intelligemment". Et jusqu’à la ligne, Hélène Clauzel a fait parler sa tête. "Je n’ai pas à rougir, c’est un très bon résultat", conclut-elle.

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