Joris Chaussinand : « Je peux faire bien mieux »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

C’est avec l’équipe de France Espoirs que Joris Chaussinand a débuté son année 2022. Le coureur d’AG2R Citroën U23 Team a participé début janvier au stage à la neige, en Haute-Maurienne, et ce un peu moins de trois mois après une première en tricolore, chez les Espoirs, lors du Circuit des Ardennes (2.2). “C’est important de se voir en dehors du vélo. On a fait autre chose. Ce n’était pas qu’un stage de cohésion car on a transpiré, mais on apprend à se connaître différemment”, appréciait-il auprès de DirectVelo depuis Bessans (Savoie).

Avec Jordan Labrosse et Bastien Tronchon, il était l’un des trois Chambériens retenus pour ce rassemblement à la montagne. Si ses deux coéquipiers ont impressionné pour leur première année Espoirs, le Rhodanien a été plus en retrait malgré quelques belles sorties. Il parle d’un “bilan mitigé” au moment de revenir sur son exercice 2021. “Il y a eu du bon et du moins bon. Il y a eu des performances satisfaisantes, pas forcément au niveau des places mais du comportement”. Il pense notamment au Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2) où il a terminé 11e à Praz-sur-Arly puis 9e à Aussois après avoir été présent ce jour-là dans l’échappée. “Je marchais assez bien tout au long de l’année mais j’ai pas mal aidé le collectif, dans l’ombre. C’est normal en tant qu’Espoir 1”.

« C'ÉTAIT CONTRE-PRODUCTIF »

Pierre-Yves Chatelon a remarqué sa saison, avec donc une première sélection mi-octobre au Circuit des Ardennes. “C’était une super expérience. On avait Thomas Voeckler en directeur sportif. On apprend beaucoup à ses côtés, rapporte-t-il. J’ai fini la saison en bonne forme là-bas même si là aussi, je n’ai pas fait de résultats marquants. Je me sentais bien sur l'étape la plus dure”.

Cette saison, il veut confirmer ses capacités en montagne. “C’est là où j’ai toujours senti que j’étais le mieux. Je pense que je peux faire bien mieux. Il y a pas mal de leviers que je peux activer…”. En juin, il en terminera si tout va bien avec un DUT Génie Mécaniques. Ce qui devrait changer son quotidien. “J’ai été pas mal pris par mes études la saison passée. C'était compliqué, reconnaît-il. J’ai des horaires aménagés mais c’est un DUT assez prenant. Avec le vélo, ça fait des grosses semaines. J’ai une heure de trajet pour aller en cours et donc une heure pour rentrer, c’est de l’autre côté de Lyon… C’est de la fatigue. Je me suis cramé l’an dernier. Je voulais rouler comme les autres, voire plus mais c’était contre-productif. La priorité est de valider mon diplôme et après je serai plus libéré pour l’été, pour marcher sur les courses qui me conviennent".

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