Au moment d’évoquer le Challenge Morphologics-DirectVelo, Dorian Lagrave ne peut visiblement pas être collé. “Je termine 8e des J1, de mémoire ! C’est bien (voir classement). Franchement, cette première année dans la catégorie Juniors était nickel pour moi. J’ai obtenu ce que je voulais : de bons résultats tout au long de l’été, une période que j’affectionne beaucoup et celle où j’ai toujours un gros pic de forme”, analyse-t-il auprès de DirectVelo pour tirer le bilan de sa saison 2021. Cette même période estivale l’a également souvent vu travailler pour le phénomène irlandais Darren Rafferty, dont il était le coéquipier au Team 31 Jolly Cycles. “Forcément, on était surtout là pour l’aider et le garder toujours placé sur les courses car il marchait très fort, mais on avait quand même notre carte à jouer, nous aussi, si on avait les jambes”.

Preuve qu’il a pu jouer sa propre carte, l’Occitan qui réside à Maure (Pyrénées-Atlantiques), au Nord de Pau et Tarbes, a notamment décroché huit Top 10 entre début juillet et mi-septembre. “Je me souviens bien de Plouay (6e) car j’étais dans la bonne échappée avec Darren. C’était un moment marquant de ma saison, comme le Championnat d’Occitanie (3e). En règle générale, je trouve que je m’en suis bien sorti sur de nombreuses courses Fédérales comme le Carmausin-Ségala (8e) ou à Marmande (3e). J’ai réussi à être régulier sur une saison qui aura été courte mais intense”.

TRAVAILLER LE CHRONO

Après une saison comme celle-ci, celui qui se décrit avant tout comme un puncheur-sprinteur est motivé à l’idée d’entamer sa seconde année dans les rangs Juniors. “Je serai forcément ambitieux. Ce que j’ai fait cette année me donne des idées pour l’année prochaine, d’autant que je devrais être l’un des coureurs protégés de l’équipe en 2022”. Et il s’est d’ores-et-déjà fixé l’objectif d’en claquer une, ce qu’il n’est pas parvenu à faire en J1. “J’aurais aimé gagner et je m’en sentais capable car j’ai une bonne petite pointe de vitesse dans des sprints en comité réduit. Je ne suis pas passé loin, plusieurs fois, mais il m’a sans doute manqué un peu d’expérience. J’espère que ce sera pour l’an prochain”.

Parmi les axes à travailler en particulier, Dorian Lagrave cite l’exercice chronométré. “Je passe bien partout, sur tous types de terrains, mais je dois progresser contre-la-montre, ça me semble important. Je vais le travailler”, promet-il, bien déterminé à devenir le plus complet possible. L’étudiant en lycée professionnel, spécialisation logistique, n’a désormais qu’une hâte : retrouver l’atmosphère des compétitions, en espérant faire partie des futurs hommes forts de sa catégorie d’âge.