Le sud réussit à Aurélien Costeplane. Toulousain parti deux ans au Vendée U puis au POC Côte de Lumière et aux Sables Vendée Cyclisme-Cubes, il a fait son retour en N1 dans sa région natale avec l’Occitane Cyclisme Formation. Et il en a profité pour se lier d’amitié avec les places d’honneur tout au long de l’année. “C’est vraiment la première saison depuis que je suis passé Espoir 1 où j’ai réussi à avoir des résultats et à être régulier, avec sept podiums”.

Seule absente de la saison, la cerise sur le gâteau. “Il a juste manqué la petite victoire, en Elite de préférence. J’aurais bien aimé gagner la première étape des 3 Jours de Cherbourg où je fais 3e par exemple. Il y avait un très joli plateau. Ça aurait été bien. Il ne me manquait pas grand-chose mais c’est Johan Le Bon qui gagne donc à partir de là…”. En effet, le Breton était, comme souvent, intouchable.

« JE VEUX ÊTRE LÀ DÈS LE DÉBUT »

Le coureur de 24 ans a une idée, assez précise, de ce qui a fait la différence ces deux dernières années. “Je pense que d’être revenu à Toulouse est un des principaux facteurs qui explique que j’ai fait une bonne saison. Mes quatre années en Vendée, ça a été un peu compliqué. Il y a eu des blessures mais c’est le cadre de vie qui n’a rien à voir”, analyse-t-il, avant de compléter. “Le cadre de vie et les copains de l’époque. J’ai retrouvé les copains de l’Occitane, notamment Romain Malbreil et Romain Campistrous. On a commencé le vélo ensemble quand on était petits. Je suis un peu plus rigoureux à l’entraînement mais j'ai surtout le plaisir de faire du vélo dans un cadre qui me convient beaucoup mieux”.

Ce qui convient beaucoup mieux à Aurélien Costeplane, c’est aussi sans aucun doute le climat en bord de Garonne. Pour l’année prochaine, celui qui est vendeur de cycles dans un magasin spécialisé dans les sports extérieurs, Chullanka, ne changera pas sa recette. “Je vais rester à l’Occitane, continuer de bosser à mi-temps. Je reste exactement pareil. Le but est de continuer sur cette lancée et d’aller chercher la petite marche au-dessus”. Et pour cela, il faudra se lever tôt. “Je veux faire un gros début de saison, dès l’Essor Basque et sur les Coupes de France qui arrivent très tôt dans la saison (en février, NDLR). Je veux être là dès le début et bien jouer sur les courses à étapes aussi, me montrer sur des courses de quatre, cinq jours”.