Valentin Madouas : « Tout le monde courait contre moi »

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

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Valentin Madouas en est persuadé : il avait la victoire dans les jambes ce dimanche pour l’ultime manche de la Coupe de France FDJ, les Boucles de l’Aulne. Mais comme lors de la Classic Loire-Atlantique, il y a deux semaines, le Brestois doit se contenter de la 2e place (voir classement). “Je n’ai pas gagné donc je n’étais peut-être pas le plus fort. Tout le monde courait contre moi et j’ai passé une journée difficile. Physiquement, ça allait bien mais le marquage a rendu les choses compliquées”, concède-t-il auprès de DirectVelo à chaud. “Les coureurs ne s’entendaient pas trop. C’est dommage mais c’est comme ça”.

Le coureur de la Groupama-FDJ considère n’avoir “pas fait d’erreur” mais insiste sur le fait que “beaucoup étaient contre” sa personne. “Dès que j’étais avec eux, ils ne roulaient pas. C’était compliqué”. Heureusement, pour compenser le fait d’être particulièrement marqué, il a pu compter sur le soutien important de son coéquipier et compère breton Olivier Le Gac. “Il marchait fort et m’a beaucoup soulagé. Il a pris les coups et ça m’a permis de me mettre en retrait et d’attendre le dernier moment pour sortir”.

TRÈS RÉGULIER MAIS RAREMENT GAGNANT

Mais dans le final de Châteaulin (Finistère), c’est le Flamand Stan Dewulf (AG2R Citroën Team) qui a lancé l’attaque décisive, en solitaire. “Tout le monde se marquait. Pendant qu’on rentrait, beaucoup de coureurs ne passaient pas donc c’était à eux de boucher le trou. J’en avais déjà bouché beaucoup avant et ils voulaient attendre que je bouche celui-là aussi. Il ne m’a pas manqué grand-chose. Physiquement, on était plusieurs de l’équipe à être dans les plus forts de la course. On a couru juste. AG2R n’avait qu’un coureur à l’avant et nous étions en surnombre mais il (Stan Dewulf) était plus fort”, tempère-t-il tout de même avoir avoir d’abord précisé que le Belge était “largement battable”.

Bien sûr, Valentin Madouas n’était pas venu pour une 2e place. De fait, le coureur de 25 ans ne peut être pleinement satisfait. “C’est bien mais ce n’est pas ce que j’étais venu chercher ici. Je passe beaucoup à côté. Il n’y a pas grand-chose à rajouter, je venais pour gagner et finir 2e est une déception... J’ai une victoire dans la saison heureusement mais j’ai beaucoup fini 2e et 3e cette année”, rappelle le lauréat de la Polynormande, mi-août. “Je suis quand même beaucoup plus régulier qu’en début de saison et même que les saisons précédentes. Je suis tout le temps dans les cinq premiers mais il me manque un peu de réussite". Valentin Madouas l'admet volontiers : "la coupure va faire du bien”.

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