Adam Lewis : « Le niveau est très élevé en France »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Ce jeudi matin, au départ de Ploeren, il y avait de la visite au camion de la formation Côtes d’Armor-Marie Morin-U. Les proches d’Adam Lewis, qui l’hébergent à Plœuc-sur-Lié étaient là pour encourager leur protégé. "Ils sont venus me voir. C’est cool d’être supporté, ils étaient déjà là les trois derniers jours". Mais peut-être pas de là à penser que le Britannique s’est retrouvé boosté pour la journée, au point de prendre l’échappée du jour. "C’était le plan d’aller dans l’échappée. Nous avons eu une mauvaise journée la veille, nous avons perdu du temps au classement général. L’objectif du reste de la course était de prendre des échappées pour obtenir un bon résultat sur une étape".

Contraint de poser pied à terre pour changer de vélo au pire moment, Ewen Costiou avait dû terminer l’étape de mercredi avec le vélo de Maxime Rio, perdant ainsi ses chances de bien figurer au général. "J’étais déçu après la journée d’hier et je me suis dit la nuit dernière que je devais être dans l’échappée pour jouer l’étape. J’étais motivé", compatit son coéquipier, Adam Lewis, finalement quatrième sur la ligne (voir classement), mais pas encore démoralisé pour les trois étapes restantes. "Il y a encore trois journées difficiles sur ce Tour de Bretagne. On verra si les jambes sont dures demain, car il y a une étape plus longue (217 km, NDLR). Nous espérons toujours une victoire d’étape".

« J’ESPÈRE FAIRE PLUS DE COURSES DANS LA MONTAGNE »

Débarqué en France cette année, dans la formation bretonne, Adam Lewis n’est pas complètement dépaysé avec ses hôtes britanniques. "C’est toujours cool de parler anglais à des gens. Au début, mon français n’était pas vraiment bon. C’est difficile mais maintenant je peux plutôt bien parler français. Tout le monde m’aide, Français comme Anglais, et dans l’équipe aussi". Sur le plan sportif, le coureur de 26 ans se plaît aussi. "Pour être honnête, le niveau National 1 est le même voire plus élevé que la plupart des équipes continentales, 90 % au moins. Le niveau est très élevé en France. C’est une bonne expérience jusqu’à maintenant".

Pourtant, il a joué de malchance au début de saison. "Ça ne s’est pas très bien passé pour moi. J’ai subi deux grosses chutes. J’ai manqué trois mois, je me suis cassé le scaphoïde. J’ai seulement repris les compétitions en juillet". Alors forcément, Adam Lewis se voit prolonger le plaisir. "Pour l’année prochaine, ce n’est pas encore décidé mais le plan est de revenir en France. Ce serait bien". Pour pouvoir se tester sur les terrains qu’il aime. "J’aime les courses qui sont dures toute la journée comme la plupart des épreuves en Bretagne où c’est en montée-descente et où on ne peut pas se reposer. J’ai aussi fait le Tour du Piémont Pyrénéen. J’espère faire plus de courses dans la montagne l’année prochaine et voir ce que ça donne". Reste d’abord à dompter les « montagnes » bretonnes.

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