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« Les frissons étaient incroyables » au Paris CO

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Déjà en tête de la Coupe de France N2 au départ du Trophée Gustave Beignon, le Paris Cycliste Olympique a encore accru son avance, ce samedi, en remportant le contre-la-montre par équipes qui faisait office de troisième manche. Mathéo Le Fur fait partie des coureurs en forme de son équipe, et il était présent pour défendre les couleurs des siens. "Ça représente beaucoup pour l’équipe. C’était un travail de longue haleine. On s’entraîne depuis le début de la saison parce qu’on savait qu’on pouvait faire quelque chose. L’année dernière, on avait fini 5e, battu par plus fort. On a travaillé d’arrache-pied tous les jeudis soir, comme quoi le travail finit toujours par payer. Je trouve qu’on a montré de belles valeurs de cohésion". Et la victoire est nette, puisque le CR4C Roanne est relégué à 38 secondes sur les 41 kilomètres de course (voir classement).

Le directeur sportif parisien, Teodoro Bartuccio, en dit plus sur le travail effectué en amont de ce chrono par équipe. "Nous l’avons travaillé, ça fait donc très plaisir quand tous les efforts sont récompensés. Tous les jeudis soir, on allait rouler sur un circuit en Ile-de-France. Nous sommes venus ici reconnaître le circuit en avril. Il y a eu beaucoup de sacrifices car les coureurs sont étudiants ou travaillent. Ils prennent du temps pour s’entraîner. On a tous mis de la volonté pour réussir". Selon Mathéo Le Fur, Maxime Gressier et Jérémy Roma étaient les éléments moteurs de l’équipe. "Je ne savais pas trop ce que j’allais pouvoir donner. Je suis quand même content de mes sensations mais ce sont eux qui ont porté l’équipe sur de très longs relais pour reposer tout le monde".

« ON A PRIS DES RELAIS DE FOUS FURIEUX »

Lancé dans un exploit avec ses coéquipiers tant l’avance a été nette tout au long de l’épreuve, Mathéo Le Fur admet avoir ressenti de grandes émotions. "Les frissons étaient incroyables quand on a appris qu’on avait 30 secondes d’avance. Dans les derniers kilomètres, on a pris des relais de fous furieux. À 400 mètres, Thibaut Madorre s’écarte après un relais de 500 mètres. Je leur dis que je fais le sprint et ils me suivent. Je ne sentais plus rien, l’euphorie avait pris le dessus. Au sprint, j’ai eu des sensations que je souhaite à tout le monde. C’est l’euphorie. Quand on passe la ligne, on sait qu’on a gagné. Il n’y a plus de fatigue, plus rien. On ne pense qu’à la victoire et au chemin qu’on a parcouru tous ensemble. Le staff était là tous les jeudis aussi et était incroyable. Une victoire d’équipe c’est fantastique", s’émeut le coureur de 20 ans.

Avec 67 points d’avance sur Roanne au classement général de la Coupe de France (voir classement), le PCO écrase la concurrence avant l’ultime manche, le Tour du Périgord. "Si on arrive à avoir des résultats, c’est car il y a de la cohésion dans l’équipe. Ils sont très professionnels. C’est une bande de copains, ça fait la différence. Il n’y a pas de rivalité. Tout le monde va dans le même sens. Cette victoire est le reflet de la bonne ambiance. On ira dimanche prochain au Tour du Périgord le couteau entre les dents, avec l’envie de marquer des points pour être Champion de France", promet Teodoro Bartuccio, alors que Mathéo Le Fur utilise la même image du couteau entre les dents. "On n’a qu’une victoire individuelle. Là c’est collectif. Rien n’est fait. On repart de zéro et on va là-bas pour gagner et faire le maximum de points. Ce qu’on veut c’est gagner, gagner, gagner. Avec l’équipe et l’ambiance qu’on a, ça ne peut être que du positif". Jusqu’à présent, Paris est magique.

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