Joris Delbove : « Je ne pensais pas être à ce niveau-là »

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Mine de rien, Joris Delbove est dans le Top 10 du Tour de l’Avenir (voir classement), à l'entame du dernier week-end. Ce vendredi, il a fait un bond de 18 places au général grâce à l’étape du Grand Colombier. “Au pied, j’étais bien placé, dans les 20 premiers du peloton. Après, ça s’est fait la pédale. Le maillot jaune (Mick Van Dijke) a fait un gros train et on n’était plus que 20 coureurs”, rapporte-t-il à DirectVelo. À sept kilomètres du sommet, les favoris ont commencé à attaquer. “Je ne me suis pas affolé, assure-t-il. Je suis resté à mon rythme. J’ai fait pratiquement toute la bosse avec un Italien (Alessandro Verre) et quelques autres gars. J’ai coincé dans les 500 derniers mètres mais je suis content de ma montée. Je ne pensais pas être à ce niveau-là. Je suis content d’arriver tout près du Top 10”.

Le sociétaire de la Bourgogne-Franche-Comté se doutait que l’étape pouvait lui convenir. “C’est la première fois que je faisais une montée sèche comme ça mais ça ressemble au cyclo-cross, avec 50 minutes d’effort”. Mais l’Espoir 3 s’est tout de même surpris. “Je n’aurais pas imaginé arriver avec les dix meilleurs”, confie le vainqueur du Tour du Gévaudan. Classé 15e jeudi à Septmoncel, il attendait le Grand Colombier pour savoir s’il pouvait vraiment penser au général. “Je me suis prouvé que je pouvais « faire » le général. Si ça tient jusqu’à la fin...”.

« POUR L’INSTANT, JE TIENS BIEN LA DISTANCE »

Le coureur licencié au SCO Dijon-Team Matériel-Vélo.com doit encore tenir deux étapes pour réaliser une performance marquante. “Pour l’instant, je tiens bien la distance. J’ai eu un coup de mou il y a quelques jours, reconnaît le stagiaire de St-Michel-Auber 93. J’avais vraiment mal aux jambes mais dans les deux étapes suivantes, j’y suis allé tranquille et pour l’instant, je récupère bien. J’essaie de ne pas trop rester debout. Je fais aussi attention à ne pas me coucher trop tard parce que c’est ce que je faisais avant. J’ai aussi évité les chutes et les bordures donc pour le moment, c’est un bon Tour de l’Avenir”.

L’Aubois avait préparé ce rendez-vous avec des “vacances-vélo”. Pendant dix jours, il a monté des cols autour d’Embrun (Hautes-Alpes). “C’est un exercice spécial. Chez moi, il n’y a pas du tout de montées donc pour trouver un peu de rythme c’est difficile. J’espère que ça portera ses fruits dans les prochains jours mais pour l’instant ça va”.

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