Mick VAN DIJKE

Pays-Bas

4e de l'étape - Maillot jaune - notre photo

« Je suis très content de conserver le maillot jaune, mais d'un autre côté, j'ai “perdu” l'étape. C'est dommage, parce que j'ai été si près de la victoire toute la semaine... C'était dur pour moi, mais je n'ai pas eu trop de mal à tenir les roues des meilleurs. Je pense que j'ai fait une erreur en bouchant le trou sur Leon Heinschke, qu'on a repris dans le dernier kilomètre. En fait, j'ai voulu le suivre, mais c'était encore trop loin de l'arrivée donc je me suis relevé.

Personne ne réagissait et tout le monde me regardait. J'ai perdu mon sang froid, j'ai bouché le trou. On l'a repris à 400 mètres de la ligne et j'ai alors lancé mon sprint. Dans les dix derniers mètres, je me suis fait doubler. C'était stupide. Je cours pour la victoire, pas pour la 2e place. Ce matin, j'espérais garder le maillot jaune, et finalement je me suis retrouvé à me battre pour la victoire d’étape avec le maillot sur les épaules. Du coup, je vais le garder une journée de plus. Si on ne voit que ça, bien sûr, c'est une grande journée. Mais je veux gagner des courses. J'espère m’imposer plus souvent à l'avenir. Hier (mercredi) aussi, j'ai fait une petite erreur en perdant la roue de Marijn (Van den Berg). J’apprends tous les jours.

Pour l'étape de demain (vendredi), on va voir. Je me bats tous les jours, à chaque seconde. Je ne baisse jamais les bras et demain non plus, je ne baisserai pas les bras. Porter le maillot jaune sur le Tour de l'Avenir pendant cinq jours, c'est juste incroyable. Je suis heureux d'avoir pu vivre ça. Je n'aurais pas espéré le vivre. Je savais que je pouvais faire un bon prologue. J'espérais pouvoir prendre le maillot dès le premier jour. Et sinon, j'espérais encore le prendre après le contre-la-montre par équipes. Mais le garder autant, c'était au-delà de mes espérances ».

M. VAN DIJKE

Filippo ZANA

Italie

5e de l'étape

« C'est une bonne 5e place. Je ne suis pas rapide au sprint mais je ne voulais pas perdre de temps dans une cassure. J'avais de bonnes jambes pour cette première étape de montagne. Je suis en bonne condition et l'équipe est en forme.

J'espère faire mieux dans les prochaines étapes qui me conviendront davantage. Elles sont dures et belles. Tout est réuni pour bien faire d’ici dimanche. J'ai limité les dégâts le jour de l'étape des bordures. Je peux encore jouer une bonne place au général. Avec mes jambes, je suis confiant pour les prochaines étapes. Nous verrons avec Alessandro Verre lequel de nous deux se sent le mieux ».

F. ZANA

Jacob HINDSGAUL MADSEN

Danemark

8e de l'étape

« Honnêtement, cette étape était l’objectif de mon Tour de l’Avenir. C’était celle  qui me convenait le mieux. Le plan dès le début de la journée était que l’équipe roule pour moi. Je savais que je pouvais faire un bon sprint à la fin d’une étape comme celle-là. Mais je me suis fait bloquer sur le côté gauche à moins de 20 mètres de la ligne. J’ai dû contourner pour sprinter et j’ai dépassé cinq coureurs dans les quinze derniers mètres.

L’équipe a été exceptionnelle aujourd’hui (jeudi). Je suis très fier de mes coéquipiers. Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu faire au moins un podium après une telle performance d’équipe. C’est comme ça. On a fait du mieux qu’on pouvait. La victoire n’était pas pour nous aujourd’hui mais peut-être que dans les prochains jours on pourra prendre notre revanche. Les étapes seront pour les purs grimpeurs. J’espère que je pourrai faire un Top 10 sur ces étapes si j’ai de bonnes jambes et peut-être un Top 10 au classement général ».

J. HINDSGAUL MADSEN

Gianmarco GAROFOLI

Italie

9e de l'étape

« J'étais en deuxième position au moment où le sprint s'est lancé mais c'était un peu trop rapide pour moi. J'avais déjà beaucoup travaillé en haut de la dernière bosse et dans la descente. Mais je pense que je peux faire de bonnes choses les prochains jours. C'est bien pour ma première année chez les Espoirs. Tout ce que je peux faire dans cette course est bon pour moi.

Filippo Zana est notre leader avec Alessandro Verre. Nous lui épargnons des efforts pour qu'il se réserve pour l'étape reine et les jours difficiles qui arrivent. Dans l'étape du Grand Colombier, nous allons encore le protéger du mieux possible ».

G. GAROFOLI

Joris DELBOVE

Bourgogne-Franche-Comté

15e de l'étape

« Je suis content. Au début du col, je ne me sentais pas très bien. Les gars m’ont remonté au pied du col mais nous n’étions pas très bien placés. Quand les Espagnols ont mis en route, ça allait mieux au fur et à mesure. Plus ça allait et plus je remontais. Je me sentais super bien mais on avait vent de face dans la montée donc on ne pouvait pas vraiment attaquer. Ça a fait la course à quinze kilomètres de l’arrivée dans les faux-plats montants. Ça ne sortait pas vraiment. J’ai vu que les Pays-Bas voulaient arriver au sprint. Ben Healy a fait la descente finale et il a fait casser le peloton. Je me suis retrouvé dans le deuxième groupe. On est rentré à trois kilomètres de l’arrivée.

Le sprint était un peu bizarre. Un Allemand était devant et derrière ça s’est regroupé. Ça accélérait sans cesse et on a tous gardé notre place. Tout le monde était à bloc, on ne pouvait passer personne. On a tous viré à notre place à peu près. Ça me prouve que je peux rester avec les meilleurs sur une étape dure. Vivement demain (vendredi).

J’espère pouvoir jouer une place au général. Je n’étais pas venu pour ça même si c’était dans un coin de ma tête. En fait je n’ai pas perdu trop de temps au début de la course, et là j’arrive avec les meilleurs donc je pense me concentrer sur ça jusqu’à la fin pour faire la meilleure place possible ».

J. DELBOVE