Filippo Zana l’avait prédit ce lundi matin. “Les prochaines journées seront difficiles à cause du vent“, déclarait l’Italien au micro de DirectVelo au départ de la troisième étape, disputée entre Château-Thierry (Aisne) et Donnemarie-Dontilly (Seine-et-Marne). Quelques heures plus tard, il s’est retrouvé dans la deuxième bordure alors que 17 coureurs ont pris le large. “C’était une journée très dure. J'avais de bonnes jambes mais ce ne sont pas des conditions que j’apprécie. Mais mon équipe était toujours avec moi. Pendant les 60 derniers kilomètres, je suis toujours resté avec Juan Ayuso et ses équipiers“.

À l’arrivée, le coureur de 22 ans a justement fini dans la roue de l’Espagnol Juan Ayuso, en 22^e position à un peu plus d’une minute du vainqueur, Marijn van den Berg. “Au général, je suis pointé à 22 secondes des Espagnols (Carlos Rodriguez et Juan Ayuso). Ils ont probablement la meilleure équipe sur ce Tour de l’Avenir. Je vais les surveiller, voir s'ils bougent ou non“. Ce lundi, il a tout de même perdu du temps au classement général sur le Norvégien Tobias Halland Johannessen. “C’est un des favoris“.

L’habituel sociétaire de Bardiani CSF Faizanè est le leader de la formation transalpine sur ce Tour de l'Avenir. “L'équipe est autour de moi, mais mon coéquipier Alessandro Verre est aussi très fort“. En mai dernier, l’Espoir 4 a disputé le Tour d’Italie, avant de s'imposer dans la foulée sur... la Course de la Paix. Il y a moins de dix jours, il s'est offert le Sazka Tour (2.1), en République Tchèque, devant... Tobias Halland Johannessen et Rein Taaramäe. Il a tenu à participer au Tour de l'Avenir pour sa dernière année dans la catégorie Espoirs. “J’ai fait un stage en altitude de trois semaines à Livigno avant le Sazka Tour. J’étais bien dans les cols. Ma forme est bonne. Le Tour de l’Avenir commencera vraiment lors de la sixième étape pour les grimpeurs. Vivement la montagne !“.