Pierre-Yves Chatelon : « Une belle confirmation »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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C’était l’ultime test avant le Tour de l’Avenir. Pendant cinq jours, l’équipe de France Espoirs était engagée sur le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). Les tricolores ont répondu présent en animant la course et grâce à la régularité d'Hugo Toumire, 5e du classement général final. Pour DirectVelo, Pierre-Yves Chatelon fait le bilan de la semaine.

DirectVelo : Quel est le bilan de ce Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Pierre-Yves Chatelon : Le bilan est positif. L’objectif était de bien préparer le Tour de l’Avenir. On a eu des confirmations comme Hugo Toumire sur toute la distance. Il était encore dans le match le dernier jour. Valentin Paret-Peintre a eu des hauts et des bas mais avec ce qu’il a fait le premier jour, aux Saisies, c’est bien. Il y a eu un petit bémol dans le Col du Galibier mais peut-être qu’il deviendra plus constant dans ses performances. Tous les jours, on a été un peu acteurs avec par exemple l’échappée d’Aloïs Charrin le samedi.

« IL NE FALLAIT PAS DILAPIDER LES FORCES »

Tout en gardant des cartouches pour le Tour de l’Avenir qui débute vendredi…
Les gars n'ont pas trop tiré de cartouches, c’était le but aussi. Il ne fallait pas dilapider les forces en vue du Tour de l’Avenir. Le Tour de Savoie Mont-Blanc est une épreuve très spécifique. Pour y briller, il faut faire une préparation exclusivement pour ça. Ce n’était pas notre but cette année. Je me pose la question d’y revenir, même en préparation du Tour de l’Avenir. C’est très exigeant. Quand on regarde les moyennes, on voit que ça ne roule pas très vite mais les coureurs y laissent du jus quand même.

Pourquoi avoir choisi de préparer le Tour de l’Avenir ici ?
J’avais choisi de venir au Tour de Savoie cette année pour la proximité. Le Tour de l’Ain tombait mal parce que c’était en même temps que les Championnats de France Espoirs. Le Tour Alsace, pour moi, n’est pas vraiment une épreuve de haute-montagne. Il y a aussi le fait que le Savoie soit déplacé de juin à début août. C’est ce faisceau de circonstances qui fait qu’on est venu cette année. Peut-être qu’à l’avenir, ça sera à nouveau le Tour de l’Ain.

« IL VAUT MIEUX AVOIR DEUX CARTES »

Ce Tour de Savoie Mont-Blanc a donc été l’occasion pour Hugo Toumire de confirmer ses qualités en haute-montagne…
Ce qu’il a réalisé sur la Route d’Occitanie, c’était un poil supérieur à ce qu’il a fait ici. Il y avait un autre niveau mais c’est une belle confirmation. Cela valide son approche du Tour de l’Avenir aussi. J’espère qu’il confirmera ça aussi derrière. Son approche a été un peu différente, il n’était pas en stage de reconnaissance avec nous, il a fait de l’hypoxie parce qu’il était en altitude. Je l’attends pour le général. Tout comme Valentin. Il vaut mieux avoir deux cartes. Hugo ne sera pas un handicap dans le chrono par équipe parce qu’il a quand même gagné le chrono de la Coupe de France avec le VC Rouen 76.

Dans quel état d’esprit l’équipe de France va-t-elle aborder ce Tour de l’Avenir ?
Le Tour de l’Avenir, c’est toujours très ouvert. Cette année, on ne connaît pas trop la concurrence. Les Espagnols ont une équipe de feu, notamment avec Juan Ayuso. On est loin d’être les favoris mais justement, c’est bien d’avoir ce rôle-là pour jouer les trouble-fête. 

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