Matteo Badilatti tient son premier résultat marquant sous les couleurs de la Groupama-FDJ. Samedi, le Suisse est monté sur le podium final du Tour de l’Ain (2.1) après avoir terminé deux fois 5e, coup sur coup, lors des deux étapes montagneuses (voir classements). “Ce podium, c’est bien pour moi comme pour l’équipe. On s’est fait plaisir. C’était une reprise pour tout le monde ici après un stage en altitude et une période de repos. C’est dur de savoir où l’on en est dans ces courses-là mais on a pu être acteurs et je suis heureux de mon week-end”, résume le Suisse auprès de DirectVelo.

Samedi matin, au départ de l’ultime étape, il se montrait déjà satisfait de son résultat de la veille, lui qui était parvenu à prendre place dans la bonne échappée en fin de course mais qui n’avait rien pu faire face à la pointe de vitesse de l’Allemand Georg Zimmermann. “C’était une bonne journée, très mouvementée. Dans l’équipe, on attaquait chacun notre tour et j’ai senti que c’était un bon moment lorsque j’y suis allé. Ensuite, il fallait insister. Ça fait du bien mentalement de pouvoir être acteur, ça fait plaisir. Quand tu es devant, forcément, tu veux gagner. Mais je n’étais pas le plus rapide du groupe dans ce sprint et en plus, j’étais mal positionné dans le dernier virage. Il faut garder le positif de tout ça”.

LE TOUR DU LIMOUSIN POUR CONFIRMER

Le lendemain, le coureur de 29 ans était encore dans les bons coups mais cette fois-ci, c’est l’Australien Michael Storer qui s’est montré le plus audacieux, mais aussi et surtout le plus costaud. “Il était très fort, il a attaqué au bon moment. Quand je l’ai vu y aller, je pensais que c’était un peu trop tôt, étant donné qu’il était tout seul. Mais il a bien tenu. Bravo à lui !”.

En terminant 3e du Tour de l’Ain, l’ancien sociétaire de l’équipe Israel Start-Up Nation répond présent sur sa première épreuve de Classe 1 de la saison. Jusqu’à présent en effet, il n’avait participé qu’à des courses WorldTour : le Tour des Emirats Arabes Unis, le Tour de Catalogne, le Tour de Romandie, le Tour d’Italie et le Tour de Suisse. “L’équipe m’a donné un très joli calendrier, j’en suis très heureux. C’est très bien, ça me permet de passer un cap. Mais courir ici était aussi agréable car ça m’a donné la possibilité de jouer les premiers rôles”. Le 17 août prochain, il se rendra sur une autre course par étapes française de Classe 1, le Tour du Limousin. “Dans la même optique ! J’espère y être acteur encore une fois”. Comme dans l’Ain, Matteo Badilatti devrait y retrouver des parcours à sa convenance et des scénarios de course imprévisibles et décousus. Ce qui, à n’en pas douter, ne sera pas pour lui déplaire.