Tour du Piémont Pyrénéen - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Cloé COLINET / DirectVelo

Crédit photo Cloé COLINET / DirectVelo

Tobias Perry (La Tova-Asesoria Amudevar) a remporté, ce dimanche, la quatrième et dernière étape du Tour du Piémont Pyrénéen (Elite Nationale), courue sur 155,3 kilomètres entre Maubourguet (Hautes-Pyrénées) et Lescar (Pyrénées-Atlantiques). Le Britannique a devancé Célestin Guillon (Laval Cyclisme 53) et Kévin Besson (Occitane CF). Florent Castellarnau (Team Pro Immo-Nicolas Roux) s'adjuge le classement général de cette 14e édition (voir classements). Il succède au Belge Mauri Vansevenant au palmarès.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

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Portrait de Toby PERRY

Vainqueur de la 4e étape du Tour du Piémont Pyrénéen

« C’était une dure journée. Je savais que j’avais ma carte à jouer car j’ai l’habitude de bien marcher sur la dernière journée des courses par étapes, en général.

Dans la dernière montée, ça a flingué de partout, on s’attaquait les uns les autres. On a pu faire le tri puis je suis ressorti seul à cinq bornes de l’arrivée et à ce moment-là, il ne fallait plus se retourner et continuer à bloc jusqu’au bout. Je pensais que l’échappée allait être reprise, en fait… Il m’a fallu attendre les 500 derniers mètres pour comprendre et réaliser que j’allais gagner.

C’était sympa de venir ici, même si le chrono par équipes ne s’est pas bien passé. J’avais déjà pris l’échappée hier (samedi) puis quand j’ai compris que je n’irais pas au bout, j’ai laissé filer dans la dernière montée pour garder un peu d’énergie, avec l’idée de retenter quelque chose aujourd’hui (dimanche). On dirait que c’était une bonne idée et que ça a plutôt bien marché (sourire). Maintenant, je vais me rendre sur la prochaine manche de Coupe d’Espagne mais je ne me projette pas trop. J’essaie d’aborder cette saison en prenant les choses semaine par semaine et faire du mieux que je le pourrai. »

Portrait de Florent CASTELLARNAU

Vainqueur du Tour du Piémont Pyrénéen

« On avait une superbe équipe, avec des machines à rouler qui tenaient la baraque. Il aurait quand même pu y avoir un renversement de situation mais avec dix secondes d’avance, ce n’est pas comme quand on est dans le même temps que le 2e du général. J’ai décidé de me focaliser sur Axel Mariault, c’est lui que je devais surveiller.

On s’entend très bien dans l’équipe. On a gagné trois étapes sur quatre, c’est énorme. Je pense surtout au chrono par équipes. On ne s’était pas entraînés une seule fois pour ce chrono par équipes. Je ne pensais pas que l’on battrait le Vendée U, j’étais surpris. J’ai fait le boulot hier (samedi) mais c’est grâce à eux que je gagne le général, ou plutôt que l’ON gagne le général. »

Portrait de Célestin GUILLON

2e de l'étape

« Je termine fatigué, après ces trois jours de course. Je suis quand même content. On a fait une bonne course d'équipe avec Fabien (Rondeau) qui était devant. Normalement, je roulais pour lui. On a fait un taf monstrueux. J'avais pour consigne de ne pas bouger avant le gros grimpeur mais j’ai finalement pris les devants et après ça, je ne donnais pas cher de ma peau. On a quand même réussi à être dans l'échappée avec Fabien et ça s'est fait comme ça.

Yaya (Yaël Joalland) a attaqué dans la dernière bosse et on est sortis à trois comme ça. A ce moment-là, Fabien n'a pas suivi. Du coup, je ne roulais pas. Sauf qu'au final, il y a eu un petit quiproquo et lui non plus ne roulait pas derrière. On est sortis à trois, puis deux coureurs sont rentrés. Puis le Britannique a attaqué à deux bornes de l'arrivée. Les coureurs d'Etupes nous ont un peu regardés. Comme ils étaient deux, ils ont attaqué à tour de rôle, sauf que l'homme de tête prenait du champ petit à petit… Je n'aurais pas pu faire mieux, parce que je suis quand même un peu cramé. »

Portrait de Kévin BESSON

3e de l'étape

« C'était dur pendant la première heure et demie. Ça roulait vraiment très très fort, rien ne sortait. J'ai fini par me dire que je ne ferai rien aujourd'hui (dimanche) et que j'allais péter dans les bosses. Et puis finalement, c'est sorti et ça s'est calmé. Je savais que les échappés n'avaient pas beaucoup d'avance et comme ça allait mieux, dans une bosse, je suis sorti au pied. Je savais que j'aurais un bon de sortie, comme j'étais loin au général. On s'est un peu fait la poire pour rentrer.

Heureusement qu'Oliver Knight, qui était placé au général, s'est relevé. Cet effort pour rentrer, c'est ce qu'il me manque à l'arrivée, parce qu'on a fait une trentaine de kilomètres en chasse-patates. Dans le final, j'étais un peu juste pour suivre le vainqueur. Mais je suis quand même content de cette troisième place, parce que je me suis fait taper dessus tout le week-end.

Ça fait du bien parfois de se faire taper dessus, mais je commençais à me demander ce que je faisais là. Je n'étais pas à mon niveau. Je pense que j'ai encore beaucoup de boulot pour revenir à mon niveau. Mais c'est déjà rassurant. Le vainqueur (Tobias Perry, NDLR) nous a sortis sur le plat. On était tous à bloc. Il a creusé et il a tenu. Il était vraiment fort. Il n'y avait rien à faire contre lui. J'aurais peut-être pu espérer prendre la deuxième place, mais (Célestin) Guillon était fort au sprint. Un podium, ça me va. C'est bien aussi pour l'équipe, ça sauve un peu le week-end. »

  

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Portrait de Kévin BESSON
Portrait de Florent CASTELLARNAU
Portrait de Célestin GUILLON
Portrait de Toby PERRY