En Occitanie, Adne Van Engelen a des fourmis dans les jambes

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Adne Van Engelen ne voulait surtout pas rater l’échappée de la deuxième étape de la Route d’Occitanie (2.1) après avoir manqué le bon coup le premier jour. Le Néerlandais de Bike Aid était juste derrière la voiture du directeur de course lors du départ fictif jusqu’au moment du lever du drapeau. “J’ai directement attaqué, j’a pris l’aspiration. Au début, personne ne m’a accompagné. Je me suis dit que ça allait être une longue journée. J’ai vu un gars de Burgos-BH (Angel Madrazo, NDLR) revenir. Il n’y en avait pas d’autres mais nous étions au moins deux. C’est la vie“, déclare au micro de DirectVelo le coureur de 28 ans.

Le voilà donc parti pour une aventure de près de 200 kilomètres. “Je devais tenter quelque chose. Si j’attendais le sprint, je n’aurais rien pu espérer“. L’écart a atteint presque 9 minutes après 50 bornes de course. “Nous ne sommes pas allés trop vite bien sûr. Le peloton roulait aussi vite que nous. Nous avons essayé d’y aller le plus tranquillement possible. Lors des 140 premiers kilomètres, je n’ai senti que du vent de face“.

« UN GRAND HONNEUR DE COURIR ICI »

À un peu plus de 60 kilomètres du but, ils sont rejoints par trois coureurs, Valentin Retailleau (France), Morne Van Niekerk (St-Michel Auber 93) et Samuel Leroux (Xelliss-Roubaix Lille Métropole). “Au début, j’ai sauté un ou deux relais. Ensuite, nous avons parlé ensemble et nous nous sommes dit qu’à deux, c’était impossible mais qu’à cinq, il y avait une petite chance. En plus, la fin de l’étape était plus sinueuse avec beaucoup de virages et ce n’était pas facile pour le peloton de s’organiser“. Mais à un peu moins de dix kilomètres de l’arrivée, il a été repris par le peloton ainsi que ses compagnons d’échappée malgré un dernier baroud d’honneur d’Angel Madrazo (Burgos-BH).

Adne Van Engelen apprécie de pouvoir participer à sa troisième Route d’Occitanie avec Bike Aid. “C’est un grand honneur de courir ici, on doit toujours beaucoup attendre pour les invitations. C’est cool de voir les spectateurs sur le bord de la route. Nous voulons nous montrer. Nous essayons de faire ce qu’on peut en prenant l’échappée“. Ce samedi, le 12e du Tour du Rwanda (2.1) en mai dernier découvrira les pentes du Col du Tourmalet. “Ce sera dur, j’ai peur“. Après le Mont Ventoux Dénivelé Challenge (1.1), ce sera une bonne préparation pour lui en prévision du Tour du Sibiu (2.1) début juillet où il avait terminé 7e l'an passé. “Ces derniers temps, je m’entrainais aux Pays-Bas où c’est plat. Je suis venu ici pour grimper des cols avant le Sibiu où il y aura deux arrivées au sommet. C’est une belle course qui me convient bien et le niveau est un peu moins élevé qu’ici“.

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