Sean De Bie a enfin pu jouer sa carte

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Au départ du Tour du Finistère (1.1), Sean De Bie savait qu'il avait une carte à jouer au sommet de la côte de Meilh Stang Vihan. "Nous avons reconnu le parcours hier (vendredi). Dans les courses en France, quand tu as les jambes, tu es souvent devant", commente-t-il à l'arrivée pour DirectVelo. Le verdict de l'arrivée lui a donné raison avec son premier podium de l'année (voir classement).

"Je savais qu'il fallait attendre la dernière ascension de la bosse. Dans l'avant-dernier tour, j'ai senti que le peloton était très fatigué alors que je me sentais encore bien. Ça m'a donné le moral et dans la dernière bosse je me sentais très bien". Quand Benoît Cosnefroy attaque avec Rasmus Tiller dans sa roue, le coureur de Bingoal-Pauwels Sauces-WB est le seul à suivre Alexis Vuillermoz pour boucher le trou sur les deux coureurs en tête, au prix d'un très gros effort qui fait très mal aux jambes. "Avec les jambes pleines de lactates, le premier qui y va gagne, et c'est (Benoit) Cosnefroy qui a accéléré en premier. Il n'a pas volé sa victoire", reconnaît le dauphin du coureur d'AG2R Citroën.

Cette deuxième place donne le moral au vainqueur d'étape de l'Étoile de Bessèges 2018, déjà dans une arrivée en bosse à Laudun. Son début de saison a été contrarié. "J'avais un problème au genou en début d'année. Ce n'était pas facile, alors j'ai demandé à faire le Tour de Turquie et le Tour de Hongrie où j'ai travaillé pour les sprinteurs de l'équipe". Ce travail de l'ombre lui a donné les jambes pour jouer la victoire ce samedi. "J'avais les jambes pour gagner mais je suis content de mon résultat car ça me donne le moral pour les prochaines courses". Sean De Bie a maintenant la tête et les jambes. 

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