Léo Vincent a échoué sur les talons des deux premiers, ce samedi, sur le Grand Prix de Saint-Étienne Loire (voir classement). “J’ai essayé de boucher le trou. Je suis rentré vraiment au moment où ils ont lancé le sprint. Je suis resté à ma place. Je ne pouvais pas me remettre un coup à bloc", déclare à DirectVelo le sociétaire du CC Étupes.

Dans la dernière difficulté du parcours à La-Tour-en-Jarez, à cinq kilomètres de l’arrivée, le coureur de 25 ans était mal placé dans le peloton. “Je bascule au sommet à 20-25 mètres. Je suis rentré dans la descente, mais ça avait déjà giclé devant". Il a ainsi un double sentiment après ce podium. “C’est bien, ça rassure, mais je suis un peu déçu quand même". Ses coéquipiers ont beaucoup roulé à l’avant du peloton à partir de 60 kilomètres de l’arrivée environ, jusqu’à 30 kilomètres du terme, avant que son collègue Axel Zingle ne tente sa chance. “On a bien bossé. On a été présent. On a mis pas mal de sacoches. C’était l’objectif. Il fallait qu’il y ait une course dure pour qu’on puisse faire quelque chose avec Axel". 

L’ancien professionnel de la Groupama-FDJ retrouve le rythme des courses amateurs. “Ce n’est pas du tout le même type d’effort. Ça roule quand même beaucoup moins fort, surtout sur les coups de bordure. On sent que les efforts sont moins longs et moins intenses. Mais le niveau est quand même bien élevé“. Il avoue tout de même avoir eu du mal ces dernières semaines sur les épreuves Toutes Catégories. “J’en ai pas mal chié. Ça court un peu bizarrement. C’est moins « brutus » que les pros. Chez les pros, on a tendance à voir un gros tempo usant. Quand on redescend, les courses sont plus tactiques et dans la gestion". Ce dimanche, le Franc-Comtois va retourner sur Annemasse-Bellegarde où il avait déjà fini 3e en 2015. “J’ai hâte d’y être. Les deux courses du week-end sont longues mais ça ne me fait pas peur".