Evaldas Siskevicius dans les temps

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Evaldas Siskevicius en a profité. Pour la première fois de la saison, ce dimanche à Paris-Troyes, le coureur de Delko avait des libertés. “Depuis le début de saison, j’aide les sprinteurs de l’équipe. J’étais plutôt satisfait de mes premières courses, j’avais été efficace dans mon travail”. Sur l’épreuve 1.2, les pensionnaires de la ProTeam française ne voulaient pas manquer l’échappée. “Je ne suis pas surpris du scénario de la course même si on espérait plutôt un coup de bordure qu’une échappée qui se forme sur des attaques, car ça nous aurait avantagés. Mais l’essentiel est de ne pas avoir été piégés”.

Le Lituanien a pris place dans l’échappée de douze coureurs. “Je n'avais pas de grandes sensations en début de course, avec le mauvais temps. Il fallait le temps de mettre en route”. Tout au long de l’après-midi, il se montre comme l’un des plus costauds du groupe de tête. A la flamme rouge, ils sont encore cinq en tête. Avec lui, figurent Mathijs Paasschens, Antoine Raugel, Alan Riou et Mick Van Dijke. Mais aux 600 mètres, un groupe rentre, emmené par le sprinteur Romain Cardis. “Il y avait le vent de face dans la dernière ligne droite. J’attendais avant de lancer mon sprint, je ne voulais pas faire l'effort en premier. Mais il n'y a rien à dire, Romain Cardis était le plus rapide. Il n’y a pas de regrets à avoir”. Il a quitté Troyes avec son premier Top 5 de cette saison (voir classement).

Le coureur de 32 ans se dit “satisfait” de sa journée. “J’ai passé la course devant. Bien sûr, c’est toujours rageant de ne pas gagner quand on arrive pour la victoire. C’était une occasion en or. Mais ce n’est jamais facile de gagner, surtout en Classe 2 où les ProTeams sont très surveillées. Ça reste une bonne journée”. Il enchaînera prochainement avec deux épreuves en Belgique, la Danilith Nokere Koerse (17 mars) et la Bredene Koksijde Classic (19 mars). Avec un rendez-vous en tête : Paris-Roubaix, la course de ses rêves où il tentera d’améliorer le 11 avril prochain sa 9e place obtenue en 2019. “Je suis pas mal. Il reste encore du boulot mais je ne suis pas en retard. Ça se passe bien. Je roule depuis quelques semaines avec mon vélo de Roubaix”. Avec une préparation inédite. “Notre absence à Paris-Nice a perturbé mes plans habituels (lire ici). Je me prépare différemment des autres années. J’espère que ça va marcher”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Evaldas SISKEVICIUS