Julian Alaphilippe serrant Davide Ballerini dans ses bras après le Circuit Het Nieuwsblad, Jasper Stuyven faisant de même avec Mads Pedersen à l'arrivée de Kuurne-Bruxelles-Kuurne : ces scènes de liesse ne seront peut-être plus aussi démonstratives lors des prochaines courses. Même si les équipes cyclistes professionnelles vivent dans une bulle avec un protocole et des tests PCR réguliers, les virologues n'apprécient guère ce type d'effusions, car c'est un signal négatif à la population qui doit respecter des règles strictes en matière de contact.

Dans le football professionnel belge, la Pro League a déjà agi pour s'attaquer au comportement affectif, en régulant avec des amendes. Belgian Cycling ne va pas aussi loin, même si la fédération veut faire passer un message : "Le sport cycliste n'est pas au-dessus de la société. Nous allons déjà faire passer le message pour Le Samyn aux directeurs sportifs pour qu'ils informent leurs coureurs de ne pas se serrer dans leurs bras après une victoire. Nous incitons également l'UCI à faire connaître sa position là-dessus. Les sanctions dans les compétitions internationales doivent passer par l'UCI", prévient le directeur de Belgian Cycling, Jos Smets, dans Het Laatste Nieuws. Les recommandations de Belgian Cycling seront-elles suivies ? Première réponse, ce mardi, au Samyn.